Antoing : la taxe immondices augmentera en 2026, mais le prix des sacs reste inchangé
Le conseil communal d'Antoing, ce jeudi soir, a largement été consacré à la gestion des déchets. Même si l'Antoinien est un bon élève en matière de tri, le principe du pollueur-payeur aura des effets sur la taxe des immondices en 2026.
Réuni ce 6 novembre, le conseil communal d'Antoing a consacré une large partie de ses travaux liés au coût-vérité. Le directeur général, Pascal Detournay, a rappelé que les habitants sont de bons élèves en matière de bon tri, ce qui permet de réduire les volumes. Toutefois, le principe du " pollueur-payeur " (basé sur tout achat impactant l'empreinte environnementale) et les contraintes imposées par la Région wallonne pèsent sur les finances communales. La suppression des postes APE chez Ipalle aura également une répercussion sur le coût du service, dont la commune amortira l'effet en 2026.
La taxe augmente, les sacs restent au même prix
Pour le prochain exercice, le taux de couverture du coût-vérité passera de 90,01% à 99,04%. Concrètement, la taxe sur l'enlèvement des immondices augmentera. Les montants proposés sont :
98 € par an par ménage d’une personne (+15 euros); 135 € pour deux personnes (+29 euros soit 14,50 €/hab) ; 172 € pour trois personnes (+38 euros soit 12,67 €/hab); 190 € pour quatre personnes (+56 euros soit 14 €/hab); 207 € pour cinq personnes et plus (+73 euros soit 14,60 €/hab). Les prix des rouleaux supplémentaires de sacs, eux, ne changent pas : 20 € pour 20 sacs et 10 € pour 10 sacs.
Dans l'opposition, on s'abstient ou on vote contre. Emilie Farineau et Bernard Vivier (GO) appellent à explorer des alternatives : objethèque, soutien au zéro déchet, ou inspiration de communes ayant stabilisé leurs taxes. Steven Bonnet (CC) s'est opposé à la mesure, estimant " illogique que plus on trie, plus cela coûte ". Il suggère notamment des sacs plus petits pour les personnes seules.
Par ailleurs, le groupe GO a soumis plusieurs points sur la faillite de " Your Nature ". Le bourgmestre a assuré que le Master Plan du Grand Large se poursuivait malgré l'incertitude du site de l'éco-resort. La commune ne peut intervenir directement car il s'agit d'un dossier privé. Le groupe GO a enfin plaidé pour maintenir l'accès des élèves des écoles communales de l'entité à la piscine du site.
A.L.