Estaimpuis : permis refusé pour l’extension du centre commercial Main & Sabot

Estaimpuis : permis refusé pour l’extension du centre commercial Main & Sabot

Estaimpuis : permis refusé pour l’extension du centre commercial Main & Sabot

Depuis quelques semaines, les travaux sont en stand-by du côté de Main & Sabot à Estaimpuis. L’extension qui doit accueillir 5 nouvelles enseignes s’est en effet vu refuser l’octroi du permis de construire.

« Un permis a été octroyé en 2016 pour la construction de ce Main & Sabot 2 », explique Quentin Huart, échevin du développement économique. « Le fonctionnaire délégué avait ensuite demandé que l'on modifie ce projet pour y améliorer la mobilité, le parking, prévoir plus d’espaces verts et revoir la surface des implantations commerciales. Les exigences ont donc été revues en fonction de cette demande. A la grande surprise d’Abli, le promoteur du projet, c’est un refus qui a été délivré par le fonctionnaire des implantations commerciales ».

Si l’échevin estaimpuisien est énervé, c’est suite à la manière dont ce refus a été décidé : "Le fonctionnaire se base sur un logiciel qui détermine la cohérence des différentes implantations commerciales. Et ce logiciel indique que cette zone n’est pas adaptée à accueillir des enseignes commerciales. Or quand on voit le succès de Famiflora et du premier parc Main & Sabot, on peut parler de réel succès. Ce logiciel ne doit donc pas être pris en considération."

Si cet incident va provoquer du retard dans le chantier, pas question toutefois de remettre le projet en question. « C’est un gros coup de frein dans ce projet de développement. On espère que les grues et les pelles vont bientôt pouvoir reprendre le chantier. Dans tous les cas, ce n’est pas la fin du projet. Ce refus est dû à la modification du premier permis qui est lui déjà actif. Il n’y a pas de péril quant au développement du projet. On nous demande simplement de faire des modifications qu’on nous refuse par la suite. Il faut savoir dans quelle pièce on joue ! J’insiste aussi qu’on ne joue pas avec l’emploi en période de crise. C’est ici un moteur de développement économique et de développement d’emploi ».

Abli ira en recours le 12 mars prochain.

T.Defranne