Notélé, Palestine, veillée pour la paix : trois sujets qui divisent majorité et opposition lors du dernier conseil communal à Flobecq

Notélé, Palestine, veillée pour la paix : trois sujets qui divisent majorité et opposition lors du dernier conseil communal à Flobecq

Notélé, Palestine, veillée pour la paix : trois sujets qui divisent majorité et opposition lors du dernier conseil communal à Flobecq

Le dernier conseil communal de Flobecq a été marqué par des débats vifs et parfois tendus autour de trois sujets sensibles. Trois points qui, chacun à leur manière, ont opposé majorité et opposition : le soutien à Notélé, la Palestine, et une veillée citoyenne pour la paix.

Premier point à l'ordre du jour : la motion de soutien à Notélé. Si le bourgmestre Dominique Marcil a tenu à affirmer l'attachement de la commune à son média local, il a aussi reconnu que la fusion prochaine des télévisions de proximité était inévitable. La motion visait donc à affirmer ce soutien dans un contexte de rationalisation imposée par la Région. Mais pour Philippe Mettens (PS-Vivacité), la majorité est "schizophrène" : " Comment défendre un média tout en acceptant sa future dépendance à des financements privés ? " s'interroge-t-il, craignant une perte d'indépendance éditoriale. La majorité a voté en faveur du texte, la minorité a quitté la salle quelques minutes.

Deuxième sujet brûlant : la motion de soutien à la population palestinienne. Proposée par l'opposition, elle visait à condamner toutes les violences, tout en appelant à la solidarité humanitaire. La majorité a refusé de la voter, la jugeant trop partielle. Pour Xavier Vancoppenolle (majorité), ce type de débat ne relève pas du conseil communal, mais du niveau fédéral. Le groupe PS - Vivacité), lui, y voit une occasion manquée d'exprimer une voix locale contre l'indifférence, il a également quitté la salle du conseil.

Enfin, la polémique autour d'une veillée citoyenne organisée devant la stèle de la paix. Un habitant de Flobecq avait lancé un appel à un rassemblement pacifique en hommage aux victimes de la guerre. Le bourgmestre l'a interdit, évoquant le non-respect du délai légal de demande d'un mois. " Quelle folie ! ", a réagi le conseiller de l'opposition Philippe Mettens. Pour lui, empêcher une manifestation pacifiste est une dérive. Dominique Marcil, ferme sur le respect du règlement, a toutefois proposé depuis une modification du règlement de police pour permettre, à l'avenir, des dérogations en cas d'élan citoyen lié à l'actualité.

Entre principes de droit, devoir de mémoire et solidarités internationales, Flobecq continue d'apprendre à conjuguer démocratie locale et enjeux globaux.


A.L.