Ellezelles : le CPAS est « serein » face à la première vague de la fin des allocations de chômage
Les premiers impacts de cette réforme devraient toucher les CPAS dès janvier.
Ce mardi soir, lors du conseil communal, la présidente du CPAS d'Ellezelles, Pascaline Lejour, a présenté le budget 2026. Un budget principalement impacté par la future crèche en construction, à savoir près de 19 %.
Un budget réfléchi
Pascaline Lejour a expliqué que rien de superflu n'avait été entrepris, que ce budget était raisonnable et réfléchi avec les acteurs de terrain et qu'il y avait bien évidemment des incertitudes liées, notamment, aux subsides, aux différents fonds et surtout à la réforme du chômage. La présidente a également mis en avant la suppression ou les réductions de plusieurs aides fédérales et régionales.
Pour le budget 2026, le CPAS devrait donc avoir un boni de 145 068 €. La dotation communale a été augmentée de 20 % par rapport à 2025. Elle passe ainsi de 1 006 000 € à 1 212 602,93 €.
Au service ordinaire, les recettes restent stables. 52 personnes travaillent pour le CPAS, mais les équipes devront à présent faire sans tuteur énergie. La subvention pour cet emploi a en effet été supprimée, tout comme celle pour le fonds de pauvreté infantile. La subvention ONE pour le personnel de la crèche a, quant à elle, été augmentée de plus de 83 000 €.
Concernant les dépenses, celles du personnel augmentent : cinq emplois à temps plein pour la crèche vont être créés à partir de septembre. La dette aussi est en hausse, mais principalement due à cette même crèche.
Du côté de l'opposition, Isabelle Coppée, conseillère Ecolo, et Vinciane Hugé, conseillère PS, ont dit respectivement regretter le départ du tuteur énergie et la suppression de la subvention du fonds de pauvreté infantile.
Le CPAS confiant face à la réforme
La présidente a ensuite tenu à rassurer l'assemblée quant aux répercussions possibles de la fin des allocations de chômage après deux ans. Les premières conséquences de cette réforme devraient se faire sentir d'ici janvier, mais le CPAS se veut confiant. La première vague ne devrait pas avoir d'impact.
Pascaline Lejour a ensuite expliqué que le CPAS avait, selon elle, les épaules assez larges pour faire face à cette possible crise à venir. À noter que la commune a également mis de côté un montant de 170 000 €, dont pourra bénéficier le CPAS en cas de besoin.
Le budget a été voté à l'unanimité.
E.H.