Les employeurs de Wapi à Adrien Dolimont : « nous avons besoin de terrains »

Les employeurs de Wapi à Adrien Dolimont : « nous avons besoin de terrains »

Les employeurs de Wapi à Adrien Dolimont : « nous avons besoin de terrains »

Les plus gros employeurs de la région sont réunis au sein du « Club major », d’AKT-CCI Wapi. Ils ont reçu récemment le ministre-président wallon Adrien Dolimont.

Une vingtaine de dirigeants d'entreprise, représentant les plus gros employeurs de Wallonie picarde (Baxter, Technord, Dufour, Tradeco, TRBA, BattleKart, Cosucra, Brasserie des légendes...), ont reçu récemment le ministre-président wallon Adrien Dolimont (MR) à L'Opium à Estaimbourg. La rencontre a duré deux bonnes heures et a permis des échanges directs et fructueux, nous dit-on (la presse n'était pas conviée à la rencontre).

De quoi ont-ils parlé ? Le premier point évoqué dans le communiqué publié par AKT CCI Wapi, est celui de la disponibilité des terrains industriels. "Les réserves foncières gérées par l'IEG et l'IDETA se raréfient, limitant les perspectives d'expansion pour de nombreuses entreprises, peut-on lire dans ce communiqué. Les participants ont également insisté sur la nécessité de trouver un juste équilibre entre la protection de la nature et le développement économique, afin d'assurer la pérennité du tissu économique régional. "

Les employeurs ont évidemment relayé des demandes de simplification administrative, de maîtrise des coûts salariaux ou de pénurie de main d'oeuvre. "Malgré les mesures " coups de poing pénurie ", la qualité de la main-d'oeuvre reste problématique, en particulier pour les postes techniques ou qualifiés, ont fait savoir ces gros employeurs au ministre-président. Les employeurs se détournent progressivement des organismes socio-économiques et d'aide à l'emploi et privilégient la création d'une académie interne."

Les dirigeants d'entreprises s'inquiètent enfin d'une éventuelle réduction des budgets alloués aux pôles de compétitivité. Ils envisagent l'avenir avec évidemment l'intégration de l'intelligence artificielle dans les processus de production. Mais pas de manière abrupte : ils invitent Adrien Dolimont à mener à ce propos "une réflexion équilibrée, permettant d'adopter ces technologies sans fragiliser l'emploi local".


C.D.C.