La police montée sillonne les rues de Tournai durant toute cette journée.
C'est une image sympathique et rassurante : la police montée sillonne les rues de Tournai durant ce vendredi.
Si aucune zone de police en Belgique ne dispose de sa propre cavalerie, chaque zone de police locale peut cependant demander l'appui de la cavalerie de la Police Fédérale.
Les patrouilles de surveillance à cheval offrent trois grands avantages. Premièrement, c'est un moyen de transport, facile et rapide, qui permet l'accès à des endroits où l'utilisation de véhicules est difficile ou impossible et qui favorise en outre, grâce à la position élevée du cavalier, une meilleure observation. Le policier peut facilement regarder autour de lui.
Deuxièmement, c'est un formidable vecteur de communication qui facilite le contact avec la population. Et enfin, troisièmement, c'est une arme dissuasive mais bien acceptée, le cheval étant un animal pacifique dont émanent le calme et la quiétude.
L'expérience démontre enfin que la présence des patrouilles de cavalerie a également une influence positive sur le sentiment d'insécurité subjectif, particulièrement présent chez les personnes âgées. Là aussi parce que les chevaux facilitent considérablement le contact avec les gens. La conversation est bien plus rapidement engagée lorsque le policier se trouve à cheval que lorsqu'il patrouille en véhicule. Les gens viennent spontanément vers lui. Ils lui parlent, souvent en caressant le cheval. On peut donc parler de réelle police de proximité.
Quant à la question de savoir comment s'organise cet appui et ce qu'il coûte, la réponse est simple : cet appui du fédéral est un service gratuit. La demande est transmise au directeur coordinateur par la zone de police. Une fois l'appui accordé, la Police Fédérale envoie dans la zone une équipe de deux cavaliers accompagnés de leur monture.
L.J.