La commune de Brugelette négocie une nouvelle convention avec Pairi Daiza

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La commune de Brugelette négocie une nouvelle convention avec Pairi Daiza

Si la légalité de la convention faisait débat, c'est son côté obsolète qui a finalement été mis en lumière, poussant la commune à renégocier avec le parc animalier.

Légale ou pas légale, la convention qui lie la commune de Brugelette à Pairi Daiza ? Depuis l'interpellation d'une citoyenne en mars dernier devant le conseil communal, la question fait débat. À la suite de cette interrogation, la commune avait décidé de consulter deux cabinets d'avocats spécialisés, l'un en constitutionnalité et l'autre en fiscalité.

Ce lundi soir, à l'occasion d'une relance du sujet par le conseiller communal de l'opposition Kevin Thys (Renouveau Citoyen), la bourgmestre a précisé que la question de la légalité n'est pas tranchée mais que "en discutant avec nos cabinets d'avocats, il est apparu que l'on discutait d'un règlement taxe qui n'avait pas été renouvelé (NDLR : En 2008, la commune souhaitait taxer les spectacles et divertissements avec en ligne de mire Pairi Daiza) et donc plus du tout d'application. Cette partie de la convention n'est donc plus pertinente. Toutes les taxes et redevances qui touchent le citoyen sont valables pour Pairi Daiza. Il n'y a pas de favoritisme".

Cette affaire aura donc au moins permis de mettre en lumière le côté obsolète de la convention qui courait jusqu'à présent. La commune a décidé de négocier une nouvelle convention avec le parc. "Nos avocats rencontrent les conseils de Pairi Daiza pour établir une convention où la commune est gagnante et le parc n'est pas perdant. Notamment, on souhaite intégrer des projets. Il y a plusieurs biens qui appartiennent à Pairi Daiza, comme le site de la sucrerie, que l'on aimerait voir se développer. Il y a aussi l'aspect mobilité qui va entrer dans cette convention et également l'aspect financier".

Aujourd'hui, la commune perçoit un montant annuel de Pairi Daiza, que certains estiment insuffisant. Sera-t-il revu à la hausse ? "Je ne vais pas me prononcer là-dessus pour l'instant", précise la bourgmestre qui a promis au conseil communal une présentation de cette convention dans "les meilleurs délais possibles". Conseil communal qui aura le dernier mot au moment venu.


N.J.


ST