Foire d’empoigne autour de la modification du règlement d’ordre intérieur du conseil

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Foire d’empoigne autour de la modification du règlement d’ordre intérieur du conseil

Foire d’empoigne autour de la modification du règlement d’ordre intérieur du conseil

La majorité parle de bonne tenue des débats, l’opposition y voit une forme de censure.

Apparemment anodin, le point concernant la modification du règlement d'ordre intérieur du conseil communal a provoqué de vifs débats.

La majorité propose de limiter le nombre d'interventions de chaque groupe à deux questions par conseil. Une façon de maitriser la durée des débats et d'éviter selon elle que les interventions ne prennent trop de temps.

Christine Delcroix, la conseillère ECOLO, ne comprend pas la nécessité d'une telle mesure. L'usage a montré, dit-elle, que jamais jusqu'ici le nombre de questions posées par les conseillers n'a excédé deux ou trois, chacun s'est montré raisonnable.

Nicolas Dumont surenchérit et parle de véritable déni de démocratie. Il dresse le même constat que Christine Delcroix et ajoute que le nouveau ROI induit une forme de discrimination entre les conseillers. Certains groupes ne comptent qu'un conseiller qui pourra donc poser deux questions. Par contre, le groupe Idées n'aura droit lui aussi qu'à deux questions pour l'ensemble 9 conseillers dont la liberté de parole sera donc fortement restreinte. Selon lui, il s'agit là d'un véritable déni de démocratie.

Le bourgmestre Hervé Cornillie se défend de toute forme de censure, il s'agit de cadrer les débats et d'éviter que chaque question entraîne 7 ou 8 sous-questions. Il ajoute que la liberté d'expression de chaque groupe est respectée, parler de déni de démocratie est selon lui. complètement abusif.

Le point sera adopté majorité contre opposition au terme d'un vote qui aura créé un malaise palpable chez certains conseillers.

A noter que ce point risque de faire l'objet d'un recours puisque comme l'a relevé Christian Brotcorne, dans son contenu il affirme que le fait de poser une question est un droit inaliénable du conseiller avant de dire que ce droit revient aux groupes politiques, une contradiction qui selon lui le rend caduque.


X.S.