De nouveaux prélèvements sanguins pour certains participants au biomonitoring PFAS : «L'hémolyse, un phénomène tout à fait normal», rassure le ministre Yves Coppieters
Yves Coppieters a donné des explications au Parlement de Wallonie.
Ce mercredi, le ministre de l'Environnement et de la Santé Yves Coppieters (Les Engagés) a été interrogé au Parlement de Wallonie par les députés Vincent Palermo (MR) et Bruno Lefèbvre (PS) sur le deuxième biomonitoring PFAS en cours actuellement, notamment dans la région de Chièvres. Certains participants ont été contactés pour faire pour faire un nouveau prélèvement.
Yves Coppieters a tenu à rassurer le public quant aux pratiques de prélèvements sanguins et aux précautions prises en matière d'analyses en laboratoire. Sur un total de 418 premiers échantillons sanguins, une destruction des globules rouges a été observée dans certains flacons, phénomène que le ministre qualifie de " tout à fait normal ". Environ 6% des prélèvements, soit 25 tubes, ont été affectés par ce processus appelé hémolyse. Cette destruction spontanée des globules rouges peut avoir diverses causes, telles qu'une pose prolongée du garrot, une aiguille trop fine, un prélèvement trop rapide ou des facteurs individuels, comme la présence de maladies chroniques.
L'Institut Scientifique de Service Public (ISSeP) a mis en oeuvre un principe de précaution dès qu'un échantillon suspect est détecté. Pour les dizaines de prélèvements concernés, il a été demandé aux personnes de refaire un test par prélèvement capillaire, une méthode plus douce souvent utilisée pour les enfants, afin de vérifier la fiabilité des premiers résultats. " C'est beaucoup moins invasif ", précise Coppieters, qui ajoute que ces mesures visent à garantir des résultats précis et sans risques pour les patients.
JC