Brunehaut : Valérie Lescrenier a choisi le patro de Laplaigne pour sa première visite comme ministre de la Jeunesse

Brunehaut : Valérie Lescrenier a choisi le patro de Laplaigne pour sa première visite comme ministre de la Jeunesse

Le patro brunehautois est actuellement en camp à Bastogne avec ses 60 membres.

Ambiance des grands jours pour les patronnés de Laplaigne. Le mouvement de jeunesse brunehautois, en camp à Bastogne, a été choisi pour la première visite ministérielle de la nouvelle ministre de la Jeunesse Valérie Lecresnier. "Nous sommes très contents qu'elle ait fait sa première visite chez nous. On est un petit patro donc on ne s'attendait pas forcément à ce qu'elle vienne en premier chez nous. Cela montre la reconnaissance et le soutien qu'on peut avoir derrière notre travail.", se réjouissait Maïlys D'hellem, co-présidente du patro de Laplaigne.

Nommée ministre francophone de la Jeunesse, il y a seulement une dizaine de jours, Valérie Lescrenier ne voulait pas louper l'occasion d'aller à la rencontre des milliers de jeunes investis au Patro, chez les Scouts ou encore chez les Guides. "C'était une évidence, dès lors qu'on hérite de la belle compétence qu'est la jeunesse, de venir sur le terrain en cette saison estivale, de rencontrer ces animateurs formidables qui transmettent des valeurs essentielles à tous les enfants."

Lors de la visite, les animateurs du Patro de Laplaigne ont fait part d'une problématique connue de nombreux mouvements de jeunesse, la pénurie des endroits de camp. Selon Maïlys D'hellem, la réforme du calendrier scolaire n'a pas aidé. "On a quand même vachement du mal à trouver des endroits de camp, surtout que nous, on s'y prend généralement année par année. (...) Le changement des congés a été quand même une grosse problématique pour nous."

La ministre Lescrenier a tenté de les rassurer en leur disant qu'elle plancherait sur des solutions pour le futur. "Lors de la discussion, on a pu déjà identifier des pistes de solutions. Il faut essayer peut être d'identifier aussi des zones où il y a des camps qui sont moins organisés aujourd'hui pour faire en sorte que l'offre soit la plus large possible." D'autres pistes ont aussi été évoquées notamment les clubs sportifs ou toutes autres infrastructures locales inutilisées pendant la période estivale.


R.R.


ST