Beloeil : de 10 à 30 euros en plus pour la taxe déchets

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Beloeil : de 10 à 30 euros en plus pour la taxe déchets

Beloeil : de 10 à 30 euros en plus pour la taxe déchets

La taxe n'avait plus augmenté depuis 2021. Le prix du sac, lui, ne change pas.

Les Beloeillois paieront plus cher en 2026 pour le traitement de leurs déchets. Ce mercredi soir, le coût-vérité était au menu du conseil communal.

A Beloeil, la taxe sur l'enlèvement et le traitement des déchets n'avait pas été revue à la hausse depuis 2021. En 2026, elle va augmenter de 10 à 30 euros.

Pour un ménage isolé, la taxe passera de 56 à 66 euros, pour une ménage de 2 personnes de 112 à 132 euros, pour un ménage de 3 personnes et plus de 168 à 198 euros.

Le nombre de sacs inclus reste inchangé : 10 de 60 l pour un ménage isolé, 20 pour un ménage de 2 personnes, 30 pour un ménage de 3 personnes et plus. Ce nombre est doublé pour les sacs de 30 l.

Pour les commerçants et les secondes résidences, la taxe passe de 126 à 136 euros.

Les dernières années, le prix du sac-poubelle avait été revu plusieurs fois à la hausse, de 0,75€ en 2021 à 1,60€ en 2025 (60 l). Pour 2026, il n'évoluera pas.

Pour limiter la hausse de la taxe, le collège communal a décidé d'enlever les déchets communaux du calcul du coût-vérité. La commune estime qu'elle devra payer environ 35.600 euros pour le traitement de ses déchets.

La solution la moins chère, c’est de tout taper dans un trou comme dans les années 70.

"Sous la précédente législature, il y a eu un maintien des cotisations car Ipalle a pu puiser dans ses réserves. A chaque début de législature, il y a une remise à niveau et donc une augmentation de la cotisation. Il ne s'agit pas du coût-vérité d'Ipalle. Si nous n'avions pas Ipalle, les frais seraient encore plus élevés. La quantité de déchets ne diminue pas. Le nombre de déchets recyclables augmente. A Beloeil, il y avait en 2024 142 kg de déchets par an par habitant, c'est mieux mais nous ne sommes pas les meilleurs élèves. Plus nous trions, plus cela coûte. La solution la moins chère, c'est de tout taper dans un trou comme dans les années 70. Est-ce que le citoyen souhaite ça ? Nous ne le pensons pas. Mais, ce principe de coût-vérité doit être revu. Cela permettrait de restaurer un climat de confiance avec les communes et les citoyens", a expliqué le bourgmestre Bastien Marlot.


J.C.