La Wallonie picarde, zone prioritaire pour les terrains industriels
Le gouvernement wallon veut libérer 1.500 ha pour l’activité économique. Il a défini cinq zones prioritaires, dont Tournai-Mouscron.
Comment dégager de l'espace pour le développement économique, tout en avançant vers un stop à l'artificialisation des sols (horizon 2050) et en portant les zones naturelles de 1 à 5% du territoire wallon ? C'est le défi du ministre wallon de l'Aménagement du territoire François Desquesnes (Engagés), qui a présenté ses pistes de solution au journal L'Echo.
Ses services ont identifié 5.000 ha disponibles et qui pourraient être affectés à l'économie, à la nature et au logement. Cinq zones prioritaires ont été déterminées pour le développement économique et parmi celles-ci, on retrouve Tournai et Mouscron. (les autres sont le Brabant wallon, Verviers, le bas de Liège et le sud de Charleroi). "L'artificialisation de terrains agricoles ou naturels sera encore permise dans ces zones prioritaires pour accueillir l'activité économique ", précise le ministre à L'Echo. Ailleurs en Wallonie, il faudra au contraire rendre des terrains à la nature. Les développements ne pourront alors se construire que sur des friches.
Pour mener cette politique, le ministre Desquesnes compte mettre fin au monopole des agences de développement territorial (IEG et IDETA pour la Wallonie picarde) sur les parcs d'activités économiques. Elles devront à l'avenir collaborer avec des opérateurs privés.
C.D.C.
