Tournai : l'activiste Anuna De Wever obtient une suspension du prononcé après avoir tagué la façade de l'entreprise d'OIP Land Systems

Cette jeune activiste flamande avait tagué des slogans pro-palestiniens sur la façade de cette entreprise basée à Tournai.
Anuna De Wever a obtenu une suspension du prononcé dans l'affaire qui l'opposait à la société OIP Land Systems à Tournai. Si l'entreprise avait été prise pour cible le 23 juin par 120 personnes, ce sont pour des faits qui remontent à 2023 que cette activiste flamande était poursuivie. Elle avait alors tagué des slogans pro-palestiniens sur la façade de la firme, reprochant une supposée vente d'armes à l'Etat d'Israël. Des accusations que réfutait encore Freddy Versluys, le patron de l'entreprise OIP Land Systems de Tournai, en juin dernier. "Nous ne vendons rien à Israël." Rappelons toutefois que cette société est bien détenue est 100% par Elbit Systems, une entreprise israélienne.
Dans un communiqué, le collectif "Camping Against Genocide" dénonçait à l'aube du procès qui s'est tenu en septembre des poursuites abusives. "Là où un simple tag est habituellement sanctionné d'une amende administrative, Anuna est poursuivie pénalement. Les véritables criminels restent impunis, pendant que celles et ceux qui dénoncent le génocide sont criminalisés."
Ce mardi, la cour a donc prononcé son jugement à l'encontre d'Anuna De Wever. La jeune militante flamande a finalement obtenu une suspension du prononcé de la condamnation en ce qui concerne les tags. OIP réclamait 6700 euros de dommages et intérêts. De son côté, le parquet la poursuivait également pour association de malfaiteurs. Elle est finalement acquittée pour ce volet.
T.D.