«Je suis triste de voir ce qu'il se passe à Tournai», Luigi Nasca réagit à la situation actuelle au RFC Tournai
Dans cette longue interview avec l'ancien entraîneur des Sang et Or, Luigi Nasca évoque son regret d'avoir quitté un club qu'il aime. Il déclare aussi qu'il aurait pu faire son retour au Luc Varenne au lendemain de son licenciement à Mons.
Depuis qu'il a quitté le club en décembre dernier, le RFC Tournai connaît une véritable descente aux enfers. 10 mois seulement voire moins, c'est le temps qu'il aura fallu pour voir le travail anéanti. La faute à une descente sportive en D2 amateurs alors qu'un seul point manquait pour une qualification aux playoffs. La faute aux dirigeants de l'époque qui n'ont pu (ou voulu ?) s'entourer de bonnes personnes, prêtes à s'investir pour le club de la cité des 5 clochers.
Alors Luigi Nasca pose un regard lucide sur la situation actuelle : Je suis triste de voir ce qu'il se passe. On avait su construire une symbiose entre les supporters, les jeunes, les joueurs et le staff. Et d'ajouter : il y avait une identité.
L'ancien entraîneur ne veut pas tirer à boulets rouges sur le duo Rudi Lemoine-Jean-Michel Caink. Ils étaient présents quand le RFCT est monté deux fois consécutivement.
Avec le recul et son licenciement rapide du RAEC Mons, le citoyen d'Hornu évoque ses regrets d'avoir quitté Tournai. Il vaut mieux vivre avec des regrets qu'avec des remords mais je m'en veux un peu...
Luigi nous avoue ensuite qu'il aurait pu revenir chez les Sang et Or, un club qu'il aime beaucoup. Trois minutes après que l'information concernant mon licenciement ait commencé à circuler sur les réseaux sociaux, je recevais un coup de fil de quelqu'un qui voulait s'investir à Tournai. Il me voulait et j'étais partant. Mais cette personne n'est pas parvenue à intégrer le CA.
Enfin Luigi nous avoue que pour l'instant il n'a pas encore retrouvé tout à fait la flamme, celle qui lui permet de s'investir pleinement dans un projet. Dimanche, je n'irai pas voir un match. Je resterai à la maison, s'esclaffe-t-il.
G.L.