La dératisation s'organise à Frasnes

La dératisation s'organise à Frasnes

La dératisation s'organise à Frasnes

La commune va mettre gratuitement à disposition des habitants deux machines DétruiRAT.

Le conseil communal de Frasnes-lez-Anvaing a approuvé cette semaine le règlement d'utilisation du matériel de dératisation acheté par la commune. " La prolifération des rats devient inquiétante dans certains endroits de l'entité, a déclaré le bourgmestre Jacques Dupire (Ensemble Citoyens). Il y a vraiment des opportunités qui se développent. "

Sur le fond, personne n'a contesté l'utilité d'acquérir ces machines (développées par un inventeur local!) et de les mettre à disposition des habitants. Les discussions ont porté notamment sur la caution réclamée pour le prêt du matériel : elle doit être suffisamment élevée pour que les utilisateurs restent précautionneux, tout en restant accessible à tous les ménages. Le conseil s'est accordé sur un montant de 100 euros pour un prêt de 15 jours calendrier, durée qui doit permettre un bonne rotation du matériel.

Que faire des cadavres ?

Il reste toutefois une question importante : que fait-on des rats morts ? "Cette machine peut tuer jusqu'à 16 rats à la suite, rappelle le conseiller socialiste Marian Clément. Notre groupe s'interroge donc sur le devenir de ces cadavres. La législation ne permet pas de les jeter dans les sacs-poubelles ménagers et ils ne peuvent pas non plus être déposés dans les recyparcs. Il faut donc recourir à un organisme agréé, ce qui coûte de 1 à 1,5 euro par rat. Qui va prendre cela en charge : la commune ou le citoyen ? "

Le collège n'avait pas anticipé la question car le concepteur de DétruiRAT avait suggéré une autre solution : laisser la nature faire son oeuvre, en laissant les cadavres de rongeurs à disposition des rapaces Cette option est-elle parfaitement légale ? Peut-on vraiment laisser ainsi traîner des cadavres d'animaux ? La majorité a promis de se renseigner sur la légalité du procédé d'évacuation.

Cotisations à la hausse et à la baisse

Au fil du conseil de ce mardi soir, les points suivants ont été abordés

POLICE . Un accord est intervenu au collège de la zone de police des Collines pour le financement des commissariats de Frasnes (sur le site de l'ancien Battard) et Ellezelles-Flobecq. La zone achète les parcelles sur lesquelles les commissariats seront construits. " Cela garantit une équité entre toutes les communes ", se félicite Jacques Dupire.

Moins bonne nouvelle en matière de sécurité : la commune n'est pas éligible au financement régional des gardiens de la paix. Elle ne peut donc agir que sur fonds propres et cela la conduit à n'engager qu'un seul gardien de la paix (au lieu de deux prévus) pour une mission d'agent constatateur.

-ZONE DE SECOURS. L'accord intervenu au sein de la zone de secours réduit la contribution de Frasnes de 35.000 euros (323.000 euros). Les contributions communales sont calculées en fonction de la population, du niveau de risque et du temps moyen d'arrivée sur les lieux d'intervention (les communes les plus proches des casernes paient un peu plus).

-PARC NATUREL. Ici, la contribution communale est à la hausse, passant de 10 à 15.000 euros. " La cotisation n'avait jamais été indexée depuis la création du parc dans les années 1990, a expliqué l'échevin de l'Environnement Amaury de Lannoy (Ensemble Citoyens). Nous relevons donc les cotisations de toutes les communes affiliées et, à l'avenir, elles seront indexées. Nous anticipons ainsi de potentielle baisse des subsides régionaux. " L'échevin précise encore qu'une indexation classique depuis les années 1990 aurait porté la cotisation frasnoise au parc naturel à 18.000 euros, bien au-delà donc des 15.000 décidés.

" Ce parc naturel remplit un rôle fondamental pour l'identité du territoire, l'animation, la gastronomie, l'appui aux agriculteurs, ajoute Jacques Dupire. Il est vraiment devenu essentiel pour les cinq communes affiliées. " Cette hausse de la cotisation communale a été approuvée à l'unanimité.


C.D.C.