Pas de présidence pour l’IMSTAM : les socialistes quittent la séance, le vote est avorté

Le conseil d’administration de l’IMSTAM n’a pas pu élire la nouvelle présidente ce mardi soir.
Ce mardi soir, le conseil d'administration de l'IMSTAM (Intercommunale médico-sociale de Wallonie picarde) était censé désigner le successeur de Julien Bauwens à la présidence. Deux candidates étaient en lice : la Tournaisienne Laurence Barbaix (PS) et l'Estaimpuisienne Adeline Capart (Les Engagés). Mais rien ne s'est passé comme prévu.
Alors que le vote devait se tenir, les membres socialistes ont quitté la réunion, empêchant ainsi l'atteinte du quorum nécessaire. Résultat : aucune désignation n'a pu avoir lieu.
Contactée, Laurence Barbaix justifie ce geste fort. "Vincent Palermo a indiqué publiquement qu'il y avait un accord MR-Engagés pour mettre les socialistes dehors de toutes les intercommunales. Nous avons dès lors pris acte et nous avons pris la porte. Nous ne sommes pas des béni oui oui sur des décisions qui sont prises pour évincer des personnes et des groupes politiques".
Face à cette action, Adeline Capart déplore une situation de blocage. "Aujourd'hui, l'IMSTAM est bloquée et cela jette le discrédit sur l'institution. La directrice va à présent devoir reconvoquer un conseil d'administration dans des délais qui doivent encore être vérifiés."
Malgré l'impasse actuelle, Laurence Barbaix tient à rassurer. "Le conseil d'administration est constitué. Il a été mis en place par l'assemblée générale. Les administrateurs sont élus. Seuls les postes de présidence et de vice-présidence n'ont pas encore été désignés. Cela ne bloque nullement l'institution dans son fonctionnement et son financement".
Laurence Barbaix revient également sur sa candidature. Elle estime, aujourd'hui, avoir été écartée non pas sur des critères personnels ou de compétence, mais à cause de logiques partisanes. "Si l'IMSTAM est sur les bons rails aujourd'hui, c'est grâce à l'important travail qui a été mené ces dernières années et qui a notamment convaincu la commune de Frasnes-lez-Anvaing d'affirmer son affiliation pour trente années supplémentaires."
S.Lippens.