Marie Christine Marghem : «Nous voulons rouvrir le piétonnier aux voitures»

Marie Christine Marghem : «Nous voulons rouvrir le piétonnier aux voitures»

Marie Christine Marghem : «Nous voulons rouvrir le piétonnier aux voitures»

Marie-Christine Marghem a jeté un pavé dans la mare lors de l’émission Place Publique en annonçant son souhait de voir le Piétonnier de Tournai bientôt rouvert à la circulation automobile. Et l’idée a été favorablement accueillie.

"Pourquoi ne pas refaire circuler des voitures dans le Piétonnier ?" Marie Christine Marghem a posé la question d'entrée de jeu, ce mardi lors de l'émission Place Publique. "Ce ne serait pas un rétropédalage, mais une évolution, a précisé la bourgmestre. Il faut inviter les gens à circuler pour voir les choses." Elle a cité l'exemple de la rue Piquet, désormais zone partagée, sans stationnement mais avec néanmoins un "effet vitrine".

Aucun timing, aucun plan à ce stade mais le principe d'une ouverture du Piétonnier semble bel et bien avoir été acté par le collège, y compris sa composante écolo. Est-ce une bonne idée ? L'expert en mobilité présent sur le plateau de Place publique ne l'écarte en tout cas pas. "Il faut donner un coup de boost à ces rues piétonnes, a déclaré Laurent Rousseau, directeur d'étude au bureau Artelia à Lille. A un moment donné, il faut oser et y mettre les moyens." Il précise un élément essentiel : "rouvrir le piétonnier, ce n'est pas le rendre à l'automobile. C'est le rendre à tous les usagers, ce qui implique une série d'aménagements."

Le premier échevin Benjamin Brotcorne a abondé dans le même sens, en prenant l'exemple de la rue Royale, conçue en pensant aux piétons, aux vélos et à la voiture, y compris pour le stationnement. "C'est ce type d'aménagements que j'espère pouvoir déployer davantage dans notre ville", a-t-il précisé. L'ambition est de ramener en ville des gens qui flânent et qui entrent alors dans les boutiques.

La mandature vient juste de commencer, c'est encore l'heure des déclarations d'intention. Nous verrons d'ici 2 ou 3 ans si la nouvelle majorité passe de la parole aux actes dans ce dossier du Piétonnier.


C.D.C.