Humour, reconnaissance et perspectives, Aurélien Brabant (Pecq) a présenté ses voeux aux membres du personnel communal

Réélu le 13 octobre dernier avec 1.300 voix de préférence, le bourgmestre de Pecq, fort d'une majorité absolue pour son groupe Community (53% des voix et 12 sièges sur 17 au conseil communal), a mêlé humour, émotion et ambition dans son discours.

Fidèle à sa réputation, il a ouvert la soirée sur une note espiègle. "J'ai décidé que la longueur de mon discours serait inversement proportionnelle à mon score électoral phénoménal. Bonne année et bonne santé à toutes et tous", a-t-il lancé avant de quitter le podium, déclenchant les rires de l'assistance avant de préciser, non sans malice, que, comme le précise toujours son papa, "on ne doit jamais se fier à un homme politique".

Aurélien Brabant a poursuivi son discours en revenant sur la majorité absolue remportée lors des élections d'octobre 2024. Il a exprimé sa gratitude envers les citoyens pour leur confiance renouvelée envers son équipe.

"L'altruisme et la bonne humeur d'Audrey. Le dynamisme et l'abnégation de Julie. L'expérience et la rigueur de Luc. La modernité et l'audace de Tom. Et Rémi". Rémi Cougnet, son fidèle complice et président du CPAS, qu'il aime si souvent taquiner. "Je plaisante. L'ingéniosité et la rectitude de Rémi."

Un bilan solide, une vision ambitieuse

Avant d'évoquer l'avenir, Aurélien Brabant a insisté sur la reconnaissance du travail accompli au cours de son premier mandat : "En 2018, nous avons été élus sur la force de nos promesses. Cette fois, c'est sur la réalité de nos actions que repose notre succès." Pas question, donc, de se reposer sur ses lauriers.

"Parmi les projets à venir, il y a les mastodontes tels que la crèche, dont la construction débutera cette année, l'inauguration de l'extension de l'école communale de Pecq, le dossier du hall sportif sur lequel il nous faut continuer d'avancer, celui de la maison multiservices à Warcoing, une structure repensée pour le Home Général Lemaire ou encore la rénovation de la Salle Roger Lefebvre. Certaines de nos infrastructures doivent être adaptées et permettre un accueil tendant vers toujours plus de qualité : je pense à l'Administration, à l'ATL ou au Centre Alphonse Rivière.

Bien entendu, il y aura les traditionnelles réfections de voiries, mais aussi des projets cruciaux en matière de mobilité : le centre de Pecq, la N50, les nouvelles liaisons douces, le maillage à compléter, ainsi que l'aménagement des abords des sites très fréquentés.

Il nous faudra également faire preuve d'inventivité et développer des partenariats public-privé pour, par exemple, donner une nouvelle vie à la parcelle restante du site RTS ou encore pour voir naître le bassin d'apprentissage essentiel pour nos enfants."

Un engagement communal mais une vision globale

Quelques paragraphes plus loin, le bourgmestre a tenu à élargir le débat, évoquant des enjeux qui dépassent les frontières communales, mais qui impactent directement le quotidien des citoyens.

"Faire de la politique au sein d'une petite commune, c'est aussi porter un oeil attentif à ce qui se trame plus haut. Ainsi, il y a des problématiques liées à la sauvegarde de la culture, de la pluralité, et du journalisme de proximité. En plus de l'enseignement, ce sont des domaines auxquels le président du premier parti de notre petite Wallonie compte ainsi s'attaquer et que nous devons défendre avec force."

"Ensemble, à bord du même bateau"

S'il a remercié chaleureusement les membres du personnel communal, les qualifiant de "véritable force de la commune", et les a encouragés à poursuivre leur engagement pour le bien des citoyens, Aurélien Brabant leur a toutefois rappelé que la rigueur et le respect des règles sont essentiels pour maintenir la cohésion et la confiance au sein des équipes.

"Nous ne pourrons répondre aux attentes des citoyens qu'avec votre soutien. Mais ceux qui ne l'ont pas compris ou qui ne veulent plus l'entendre risquent de se voir éloignés de notre projet commun. Ce n'est pas une épée de Damoclès, c'est simplement du bon sens."