Celles : quelle(s) alliance(s) au soir du 12 janvier ? Les têtes de listes se sont exprimées lors de notre débat
Après les résultats du 13 octobre, Les Engagés et Celles Demain avaient décidé de faire une coalition.
Ce jeudi soir, les candidats aux nouvelles élections communales de ce dimanche à Celles ont participé au débat de notélé.
Ils revendiquent chacun leur propre vision. Michaël Busine prône la continuité. Jean Delestrain défend son rôle actif et l'importance de figurer dans l'exécutif. Yves Willaert se concentre sur la défense des projets de son groupe. Régis Berte insiste sur la nécessité d'un dialogue constructif au service des citoyens.
Michaël Busine (LB/OC)
Michaël Busine affirme que son camp est sorti grand vainqueur des élections avec 43,7% des suffrages. Sur notre plateau, il a vivement critiqué la rapidité avec laquelle l'alliance "Engagés-Celles Demain" a été formée, bien qu'un contact ait été pris avec Jean Delestrain pour constituer une majorité de 13 sièges. Il rappelle qu'en juin 2023, autour d'un repas, un accord informel avait été conclu pour continuer à collaborer. Michaël Busine a souligné l'accumulation d'erreurs commises par l'alliance en seulement six semaines.
Jean Delestrain (Les Engagés)
Jean Delestrain réfute l'existence d'un pré-accord avec le groupe d'Yves Willaert, expliquant qu'il a saisi une opportunité "de prendre le train du national" et le succès rencontré par les Engagés de Maxime Prévot. Il mentionne son isolement au sein du collège et justifie son refus d'accepter une répartition déséquilibrée proposée le soir du 13 octobre par Michaël Busine (4-2). Pour lui, "en politique, il faut être acteur, pas figurant".
Yves Willaert (Celles Demain)
Yves Willaert explique que Jean Delestrain a été le seul à ouvrir la porte à son groupe, ce qui a motivé leur intégration dans la majorité pour défendre leurs projets. Il reconnaît une certaine affinité dans les idées avec Jean Delestrain mais souligne que "tout change en politique".
Régis Berte (Celles Moment)
Régis Berte exprime sa motivation à travailler pour les citoyens et à instaurer un climat politique plus serein. Il met en avant le potentiel de sa liste pour dépasser les querelles partisanes. Il confie que sa première campagne a été marquée par des décisions tardives et un manque d'expérience, mais se montre ouvert aux négociations pour avancer sur les projets. Il ambitionne un rôle de conseiller plutôt que d'échevin, estimant qu'il est nécessaire de "faire ses armes" en politique.
S.Lippens.