Zone de secours de Wallonie picarde : Vincent Palermo nie être la cause de la démission de Paul-Olivier Delannois

Zone de secours de Wallonie picarde : Vincent Palermo nie être la cause de la démission de Paul-Olivier Delannois

Le bourgmestre de Péruwelz est également vice-président de la zone de secours de Wallonie picarde.

Il y a quelques mois, la zone de secours changeait de président. Philippe Mettens a remplacé Paul-Olivier Delannois qui a claqué la porte après des mois de conflit avec l’un des syndicats. Lors de son départ, il se disait las du manque de soutien et du comportement de certains bourgmestres. Certains évoquaient des tensions notamment avec Vincent Palermo et qu'il aurait torpillé la zone de l'intérieur.

Dans Politiquement (in)correct, l'actuel vice-président de zone dément ses attaques. "Je vais dire la vérité, c'est non. Alors si on me dit que j'ai posé des questions qui peuvent déranger, la réponse est oui. Si on me dit que je me suis très clairement intéressé à différents problèmes des pompiers, du staff administratif, la réponse est oui. Mais à ce que je sache, quand on est vice président d'une zone de secours, il n'est quand même pas interdit de poser des questions quand il y a quelque chose qui nous interpelle."

Vincent Palermo regrette la démission de Paul-Olivier Delannois. Une décision qu'il n'avait pas demandée. "Est-ce qu'aujourd'hui j'aime ma zone de secours ? La réponse est oui. Est ce qu'aujourd'hui, elle doit être améliorée ? La réponse est oui. Après moi, je n'ai pas demandé de démission. J'ai posé des questions. On a quand même le droit de poser des questions et ça n'a jamais été ni méchant. Et que du contraire, puisqu'on a qu'à reprendre même des interviews dans aucune interview. Aucune. Il y a un positionnement contre le président de la zone contre qui que ce soit."

Le bourgmestre de Péruwelz ne veut pas rejeter la faute sur une seule personne mais selon lui, "un président doit prendre ses responsabilités." "Moi, si je devais être président et je le suis par la force des choses dans certaines sphères, je sais qu'il y a des gens qui posent des questions. Oui, je sais que c'est parfois compliqué, mais ce n'est pas pour autant que je vais démissionner. Au contraire, je vais être à l'écoute. Je ne vais pas remettre en question pour vous. Il ne s'est pas remis en question. Je ne porte pas d'accusation parce que moi, je vous dis très clairement et je le pense. Je pense qu'il a eu beaucoup de travail au début pour qu'au début de la zone, il a fait un travail manifeste."

Après plusieurs mois de crise, la situation reste compliquée au sein de la zone de secours. Cette semaine, on apprenait que la seule candidature pour le poste de commandant de la zone de secours de Wallonie picarde n’a finalement pas été retenue par le jury. La procédure va donc être relancée.


R.R. et S.L.