Antoing : la situation des commerces en centre-ville inquiète l’opposition

Antoing : la situation des commerces en centre-ville inquiète l’opposition

Antoing : la situation des commerces en centre-ville inquiète l’opposition

L’échevine s’est voulue rassurante et a expliqué les différentes actions mises en place.

Le commerce, c'est un sujet qui revient souvent autour de la table du conseil communal d'Antoing. Lors de la séance de ce lundi, Samuel Vincent est venu avec plusieurs statistiques. "En l'espace de 20 ans, dans l'axe commercial principal (Place du Préau - Grand Rue - Place Bara) de la ville, le commerce a fortement évolué. Le conseiller communal UCA a donné plusieurs exemples. 34 commerces ont fermé leurs portes. 11 ont vu le jour. 20 cellules commerciales sont actuellement occupées. (...) Au total, ce sont 35 commerces qui sont encore en activité."

Il demande alors au collège des explications sur les mesures prises pour enrayer ce déclin. Colette Bocage, échevine chargée des commerces, a souhaité le rassurer en reprenant une ancienne enquête réalisée par la ville.

L'échevine socialiste a aussi voulu mettre en avant les choses mises en place en termes de commerces à Antoing. Elle cite les exemples de la carte interactive avec tous les commerces disponibles sur le site communal ou encore la clé USB donnée à tous les nouveaux habitants."_ Nous avons fait des réunions économie suite au PCDR. (...) D'autres propositions sont sur la table comme la création d'un calendrier ou encore un portrait de commerçant dans chaque revue communale. (...) Une autre suggestion, c'est la création d'un salon qui permettrait de mettre en avant les activités de chacun."_

Pour Samuel Vincent, ce ne sont pas des mesures qui vont attirer de nouveaux commerçants. Elles vont plutôt aider les actuels mais c'est tant mieux. Il y a une plus-value pour eux mais ce n'est pas ça qui va changer les choses.

Autre point d'attention de l'opposition, la question des normes urbanistiques autour de la Grand rue. Là encore, Colette Bocage s'est voulue rassurante. "Il n'existe pas de normes urbanistiques ou réglementation spécifique à cet endroit. (...) Lorsqu'un futur acquéreur nous contacte, nous lui précisons que la ville a pour ligne de conduite de refuser les transformations des commerces en logements", a-t-elle expliqué en rappelant aussi que la Ville n'avait pas les pleins pouvoirs dans ce type de dossiers.

L'élue socialiste espère également que l'arrivée de nouvelles habitations, par exemple le projet immobilier de Tradeco au quartier de la pêcherie, pourra initier une nouvelle dynamique commerciale dans le centre d'Antoing.


R.R.