Sayun, le dernier des éléphanteaux d’Asie nés à Pairi Daiza, est mort

Sayun, le dernier des éléphanteaux d’Asie nés à Pairi Daiza, est mort

Sayun, le dernier des éléphanteaux d’Asie nés à Pairi Daiza, est mort

Il avait 2 ans.

Pairi Daiza a annoncé ce lundi soir la mort d'un éléphanteau d'Asie. Sayun avait 2 ans et était le dernier éléphanteau d'Asie né au sein du parc animalier. "Celui que nous chérissions tant a été emporté par l’herpèsvirus de l’éléphant (EEHV, Elephant Endotheliotropic Herpesvirus), cette maladie qui menace la survie de tous les jeunes éléphants d’Asie, tant en milieu naturel qu’au sein des Jardins zoologiques. Sournois, aujourd’hui encore incurable, l’herpèsvirus guette tous les éléphants. Mais singulièrement les plus jeunes, âgés entre deux et huit ans. Ceux qui ont atteint l’âge où le lait maternel n’est plus là pour fournir tous les anticorps nécessaires, mais qui n’ont pas encore atteint celui où le propre système immunitaire a pris le relais et fourbi toutes les armes nécessaires pour lutter seul contre le virus. Sayun était dans cette tranche d’âge particulièrement sensible", précise Pairi Daiza.

L'éléphanteau est mort quelques heures après les premiers symptômes. "Le virus qui l’a frappé, d’une virulence inédite, ne lui a pas laissé la moindre chance. Aux premiers symptômes (apathie, anorexie) constatés dimanche après-midi se sont rapidement succédés ces hémorragies internes si caractéristiques de l’herpèsvirus de l’éléphant. Les transfusions de sang prélevé sur deux de nos autres éléphants, Mala et Khaing Hnin Hnin (nous savons le sang de ces deux éléphants particulièrement riche en anticorps), n’auront pas suffi. Sayun s’est éteint vers 19 heures, ce lundi, entouré de ses familles. Sa famille de cœur, celle de ses soigneurs et vétérinaires, abattus et éplorés. Et sa famille de sang, que nous savons, tant les éléphants sont parmi les animaux les plus sociaux qu’il puisse exister, consciente et meurtrie par la disparition d’un des leurs", ajoute le parc.


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