Déplacer le padel d’Estaimpuis ? « Une option qui semble enterrée » pour le bourgmestre
Cette possibilité avait été évoquée en fin d’année 2022.
Comme lors de chaque conseil communal à Estaimpuis depuis de nombreux mois, l’affaire padel s’est invitée sur la table. D’un côté le bourgmestre avait du neuf à annoncer aux conseillers puisque, comme nous vous l’indiquions, un arrêté a été pris pour limiter les horaires d’ouverture des terrains. Une décision que le groupe d’opposition Pour Vous juge inutile : « La Police est intervenue à différentes reprises pour le bruit excessif suite aux appels des riverains : le gérant n’avait donc pas d’autre choix de revoir les horaires » avance Patrick Van Honacker. « Cet arrêté ne change donc rien. Nous devrons continuer de téléphoner à la Police à cause des nuisances sonores excessives, dès que les terrains sont ouverts. »
L’option du déplacement abandonnée
Un temps évoqué en fin d’année 2022, le déplacement des terrains vers un zoning ne devrait finalement pas voir le jour. Daniel Senesael, le bourgmestre de la commune, avait questionné Willy Borsus à ce propos. Le Ministre en charge de l’aménagement du territoire a répondu au maïeur estaimpuisien le 2 février dernier. « J'estime qu'il est important de préserver les zones d'activité économique strictement pour l'usage auquel le Code du Développement Territorial le dédié. Ces zones sont en effet très recherchées pour y développer des activités économiques. Les petites et moyennes entreprises et les très petites entreprises peuvent utilement s'y implanter avec une accessibilité aisée par voir routière. »
Pour le bourgmestre « l’option de déplacer les terrains de padel dans une zone d’activité économique semble donc enterrée. » Pour tenter de tout de même limiter les nuisances sonores, le Collège communal a également marqué un avis favorable dans le but de construire un bardage acoustique autour des terrains. Cette structure sera construite sur les quatre côtés des terrains et elles devront être couvertes de lierre.
« Ça ne solutionne pas le problème de base. On tue ces gens à petit feu. On laisse vraiment pourrir une situation affreuse » a conclu Patrick Van Honacker, soutenu par le groupe Ecolo.
Théo Defranne
