Selon le médecin Alain Leroy, il faudrait presque une année entière pour vacciner l’ensemble des Mouscronnois

Selon le médecin Alain Leroy, il faudrait presque une année entière pour vacciner l’ensemble des Mouscronnois

Le centre de proximité de Mouscron devrait accueillir deux ou trois lignes de vaccination.

Nous avons demandé à Alain Leroy, le président de l’association des médecins généralistes de Mouscron et Estaimpuis, si le nombre de lignes de vaccination dont bénéficiera le centre de proximité de la cité hurlue sera suffisant ou non, à savoir deux ou trois.

Selon des calculs qui se basent sur la présence de deux lignes de vaccination, il faudrait pratiquement une année pour vacciner l’ensemble des citoyens mouscronnois. "On compte que sur deux lignes de vaccination, on pourrait faire 20 vaccinations par heure, 6 jours sur 7. Cela nous ramène, théoriquement, sur une durée d’une cinquantaine de semaines pour notre population mouscronnoise."

Une durée importante qui devrait même être revue à la hausse si l’on considère que les populations voisines, à savoir celles d’Estaimpuis et peut-être Pecq, viendront se faire vacciner à Mouscron.

Objectif 40.000 dans un premier temps

De son côté, la bourgmestre Brigitte Aubert rappelle que l’objectif poursuivi dans un premier temps est d’arriver à vacciner la population âgée de plus de 18 ans dans un délai de 6 mois. Cela correspond à 40.000 personnes (2/3 de la population).

Un travail de titan

A côté des calculs, Alain Leroy rappelle toute l’importance d’être approvisionné en temps et en heure. « Le fédéral a prévu une phase II-1, phase qui concerne la population non à risque et jeune, qui doit se terminer à la fin du mois d’octobre. Je doute un petit peu que ce sera possible. On mettra toutes nos forces vives en jeu pour essayer d’arriver à cet objectif. On travaillera peut-être encore plus que 8 heures par jour. On rajoutera des heures le soir; peut-être le dimanche. On n’en sait encore rien mais ce sont des choses auxquelles on réfléchit pour le moment. Il faudra travailler très fort, à condition que les vaccins suivent. Là, il y a un vrai travail politique à faire pour que l’on puisse être assuré de cette fourniture vaccinale. »

Un entretien à découvrir ce samedi

Nombre de cas, mutations du virus, centres de vaccination, retombées et conséquences de cette période particulière chez les jeunes étaient au programme d’une interview longue d’une vingtaine de minutes que vous pourrez découvrir ce samedi après le journal télévisé de 13 heures.


Sébastien Lippens