«Je pense qu’un mandataire doit être un homme libre» : Philippe Mettens revient sur sa révocation temporaire de 2013

«Je pense qu’un mandataire doit être un homme libre» : Philippe Mettens revient sur sa révocation temporaire de 2013

«Je pense qu’un mandataire doit être un homme libre» : Philippe Mettens revient sur sa révocation temporaire de 2013

Philippe Mettens était l’invité de l’émission Politiquement (in)correct

Bourgmestre de Flobecq depuis 2011 et le départ de Rudy Demotte pour Tournai, Philippe Mettens est facilement réélu lors du scrutin de 2012 en dépassant même le nombre de votes qu’avait fait son prédécesseur en 2006.

Quelques mois après son élection, il fait face à une nouvelle décision du gouvernement wallon qui lui imposait de choisir entre ses fonctions mayorales et son mandat de secrétaire général de la politique scientifique. Le bourgmestre de Flobecq refuse et c’est un long combat qui commence entre la région wallonne et lui. En 2013, Philippe Mettens est révoqué de son poste de bourgmestre. Une décision qu’il contestera face au Conseil d’Etat qui lui donnera raison et lui laissera reprendre sa place de chef de l’exécutif flobecquois.

Un mandataire peut vite devenir prisonnier de son mandat

Dans notre Politiquement (in)correct, il est revenu sur cet épisode. Alors qu’on lui demandait s’il s’était entêté à ne pas choisir entre ses deux fonctions simplement par égo, il a tenu à rappeler sa position. “C’est une question tout à fait fondamentale. Je pense qu’un mandataire doit être un homme libre.” Selon lui, un mandataire devient vite prisonnier de son mandat “quand il commence à gagner sa vie avec celui-ci.”

Pour lui, cette décision, c’était surtout un coup politique. Longtemps, Philippe Mettens a remis en cause l’influence du ministre-président wallon de l’époque, un certain Rudy Demotte. “A l’époque, il s’agissait d’une décision qui visait à organiser les administrations wallonnes et les bourgmestres wallons et on a ajouté pour le fédéral un petit peu à dessein pour m’ennuyer un peu.”

Jeter le gant, jamais pour Philippe Mettens

Philippe Mettens évoquait aussi une conversation avec l’ancien ministre des pouvoirs locaux, Paul Furlan. “Il m’a dit que c’était un coup politique qui avait été fait. Comme je ne suis pas du genre à jeter le gant, je suis allé jusqu’au bout.”

Le bourgmestre ne regrette donc rien et est content des réactions qu’ont pu avoir les citoyens à l’époque. “Ils savaient à l’époque que j’étais le patron de la politique scientifique fédérale.” Et il l’affirme. “Quand j’en aurai marre, je m’en irai.”


R.R.