Mouscron : en 2023, La Prairie va devoir faire l'impasse sur un subside communal de 64.000 euros

La ville a demandé un effort ponctuel à l'ASBL qui récupèrera bien son subside en 2024.
Ce lundi soir, le conseil communal de Mouscron s'est réuni pour faire le point sur les finances mouscronnoises. Le bilan n'est pas forcément réjouissant puisqu'il faudra puiser dans les provisions pour maintenir le bateau à flot jusqu’en 2028. C'est dans cette optique d'économie que la ville avait demandé un effort à certaines ASBL lors du dernier conseil communal de l'année 2022. Tibériade se voyait notamment amputée de 13.000 euros. Hier cette ASBL a finalement pu souffler, elle récupère finalement bien son subside.
Moins heureuse, La Prairie doit, elle, faire l'impasse sur cette dotation communale. "Nous nous demandons également pourquoi la Prairie reste la seule ASBL à être lourdement impactée financièrement par la décision du conseil communal de décembre 2022" s'est étonné le conseiller écologiste Alexandre Ameloot. "Il s’agit toute de même de 64.000 euros pour charges salariales qui sont destinés à améliorer le budget de la ville. Cette décision nous semble peu éthique et semble punir une bonne gestion générale."
Une décision que l'échevine en charge des finances et également administratrice de La Prairie a tenu à expliquer. "Il n'est certainement pas question de fragiliser l'ASBL" a indiqué Ann Cloet. "C'est un effort ponctuel qui a été demandé. C'est d'ailleurs un effort qui a été revu à la baisse puisque le montant initial était plus important que ça. Je rappelle les chiffres au niveau du budget initial 2023 qui a été voté, nous étions à peine en boni de quelques milliers d'euros." L'échevine a ainsi promis que ce subside serait de retour en 2024.
La bourgmestre de la ville, Brigitte Aubert, a également indiqué que des travaux de mise en conformité relatifs à la sécurité incendie des bâtiments de La Prairie seraient bien réalisés. "La ferme est notre propriété, donc nous devons faire ces travaux. Je rassure les membres du conseil d'administration."
Théo Defranne