Brunehaut : Ipalle se chargera du curage des égouts dans les prochaines semaines

Le conseiller indépendant François Schietse a interpellé la majorité sur la problématique des égouts communaux.
Le conseil communal de Brunehaut s’est réuni ce mercredi soir. L’occasion pour les conseillers de poser leurs questions au collège. Une des interpellations concernait la situation du système d’égouttage brunehautois. “Nous avons des pensionnés qui nous signalent que, bien qu’étant chez eux à longueur d’année, ils ne se souviennent plus d’avoir vu passer la balayeuse alors qu’ils paient tous une taxe égout”, a signalé François Schietse. Le conseiller indépendant a aussi souhaité mettre en avant les risques d’inondations dans les prochaines années. “Vous vous apprêtez à laisser construire un quartier d’habitations en zone inondable et les entretiens de voirie qui incomberont à la commune seront primordiaux”.
Pierre Wacquier a voulu rassurer le conseiller communal. Pour lui, il n’y a pas de problème pour l’instant. “La commune a toujours nettoyé deux fois par an tous les avaloirs et certains riverains, parce qu’ils voient de l’eau dans les avaloirs, pensent qu’ils sont bouchés alors que non. (...) C’est tout à fait normal qu’il y ait de l’eau dans les avaloirs.(...) Le réseau d’égouttage est bien plus performant que vous ne le pensez.” Une position que conteste le conseiller d’opposition. “Je vous invite vous et le citoyen à vous rendre compte que ce n’est pas de l’eau qui se trouve dans les égouts. On parle quand même de terre et de déchets. (...) Je l’ai en tout cas vu à plusieurs endroits.”
Mais quelle solution pour les égouts ? C'est un point qui a déjà été évoqué lors d’un précédent conseil. Leur traitement sera confié à l’intercommunale Ipalle. “Deux fois par an, c’est Ipalle qui procèdera au curage de ces avaloirs avec un état des lieux et une cartographie de ces avaloirs. (...) Nous sommes en dessous de ce que ça coûtait précédemment à la commune (ndlr : la somme est estimée à 23.500 euros).” Une des interrogations de François Schietse était liée au camion balayeur et à son état. Acheté il y a une vingtaine d’années, le véhicule a été déclassé.
Si la décision d’une sous-traitance via Ipalle a été prise, il faut désormais attendre l’avis de la tutelle pour la voir être opérationnelle. C’est en tout cas ce qu’a confirmé Daniel Detournay, échevin des Travaux.
Rémy Ravaux