Condamnation de Tereos pour la pollution de l'Escaut : le Parc naturel des plaines de l'Escaut se réjouit mais reste prudent

Condamnation de Tereos pour la pollution de l'Escaut : le Parc naturel des plaines de l'Escaut se réjouit mais reste prudent

Condamnation de Tereos pour la pollution de l'Escaut : le Parc naturel des plaines de l'Escaut se réjouit mais reste prudent

La sanction de 9 millions d'euros de dommages et intérêts pour la Région wallonne peut encore évoluer en appel.

Quelques jours après la condamnation par la justice française de l'usine Tereos dans le cadre de la pollution de l'Escaut d'avril 2020, le Parc naturel des plaines de l'Escaut a réagi.

"Jusqu’à présent, la dimension transfrontalière n’avait pas été prise en compte. Au travers de ce jugement, c’est bien le cas. Cela permet, en finalité, d’envisager de réelles mesures de restauration de l’Escaut, et de revenir à un état qui se veut initial et fonctionnel pour les écosystèmes, d’être plus résilient dans le cas où une telle situation se présenterait. Un travail a déjà été engagé pour identifier les mesures à mettre concrètement en œuvre. Les montants auxquels Tereos est condamné à verser en termes de dommages et intérêts permettra de traduire cela concrètement, au-delà des principes. Il nous faut cependant rester prudents puisque le jugement n’est à ce stade, pas définitif. Des recours sont possibles", fait savoir Pierre Wacquier, président du PNPE.

Le parc naturel avait demandé et obtenu un euro symbolique en dommages et intérêts.

Côté français, le Parc naturel régional Scarpe-Escaut se réjouit aussi du verdict. "C’est un message fort envoyé aux industriels sur le principe de pollueurs-payeurs et nous pouvons espérer une meilleure prise en compte du risque environnemental. Par ailleurs, notre demande de constitution de partie civile a été jugée recevable, et notre préjudice moral a été reconnu, à l’instar de l’ensemble des parties civiles constituées", explique le vice-président Grégory Lelong.


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