La taxe communale sur la collecte et le traitement des déchets ménagers ne changera pas à Pecq

La taxe communale sur la collecte et le traitement des déchets ménagers ne changera pas à Pecq

La taxe communale sur la collecte et le traitement des déchets ménagers ne changera pas à Pecq

Après avoir présenté le coût-vérité prévisionnel de la gestion des déchets pour 20201, l'échevin des finances, Jonathan Ghilbert a affirmé que le taux de taxation serait identique à 2020.

Avant d'en arriver à cette conclusion, l'échevin des Finances a tenu à préciser que les chiffres présentés se basaient sur des prévisions. Le coût-vérité ramène au concept de "pollueur-payeur" et répercute le coût de gestion des déchets produits par les citoyens.

Pour l'année 2021, les dépenses liées à cette gestion des déchets sont estimées à 367,380 euros, alors que les recettes s'élèveraient à 358,075 euros. À travers cette présentation, Jonathan Ghilbert a expliqué que le ratio de ces deux sommes étant de 97%, il entre parfaitement dans les limites autorisées et justifie que le taux de taxation soit maintenu à l'identique.

Ce point a été voté à la majorité, trois conseillers communaux préférant s'abstenir. René Smette, de "Pecq Autrement", a quant à lui voté contre, estimant que la hausse du prix unitaire des sacs poubelles ainsi que le nombre de rouleaux commandés n'étaient pas justifiée. Selon lui, l'appel d'offre n'a pas été correctement réalisé. À cela, le bourgmestre, Aurélien Brabant, a répondu que la liste que le conseiller de l'opposition évoquait n'était plus d'actualité et que le marché avait été ré-attribué cette année, reconnaissant malgré tout que l'évolution du prix des sacs poubelles fluctuait d'année en année de manière particulière.

Les conseillers communaux renoncent à leur prime de fin d'année

Cette décision a été prise par solidarité pour les commerçants qui souffrent de la crise sanitaire. Chacun des membres du conseil communal étaient bien entendu favorable à cette décision d'abandonner leur prime de fin d'année, mais certains ont tenu à insister sur la façon dont cela devait se faire. René Smette, de "Pecq Autrement", expliquait ainsi qu'il n'était pas possible de refuser la prime, argumentant que légalement, il fallait l'accepter avant de la reverser. Face à cela, le bourgmestre, Aurélien Brabant, a préféré quand même faire voter le refus de la prime de fin d'année, justifiant que cela éviterait de perdre trop de temps en démarches inutiles. Les primes de fin d'année pour le personnel communal ont quant à elles été votées favorablement à l'unanimité.


Thomas Coenen