Financement des zones de secours : la Province de Hainaut participera à hauteur de 30 millions d'euros

Pour les zones de secours en Wallonie picarde, cela représente une enveloppe de 7,5 millions d'euros.
La Province de Hainaut a présenté ce mardi son budget pour l'année 2021. Parmi les points abordés, celui du financement des zones de secours était particulièrement attendu. La Province contribuera ainsi à 30 millions d'euros dont à peu près 7,5 pour le financement des zones de secours en Wallonie picarde. Cette somme correspond à plus du tiers des contributions communales.
"Je suis particulièrement fier que cet effort considérable pour aider les communes, et que nous venons de voter, aie pu être réalisé, sans augmentation de la fiscalité, sans licenciement, sans coupe sombre dans les politiques provinciales, avec un boni de quelques 341.000 euros et avec un avis favorable de la Cour des Comptes" indique Serge Hustache, président du Collège provincial. Ce dernier regrette toutefois que la Province ne soit pas représentée au sein des zones de secours et ne dispose donc pas de la possibilité de contrôler l'élaboration des budgets. Des budgets qui, pour Serge Hustache, ont tendance à s'emballer et qui pourraient donc poser problème dans les années à venir : "Une situation que j’affirme intenable et ingérable budgétairement qui devra être discutée avec les communes et renégociée avec le Gouvernement wallon" conclut-il.
Un "aggiornamento" pour plus de lisibilité
Serge Hustache a également indiqué que l'année 2021 sera un moment clef de l'histoire de la Province de Hainaut. Dans ce cadre-là, le président du Conseil provincial souhaite engager un nouveau chantier : "Celui d’un "aggiornamento", une remise à plat, une réflexion profonde sur la pertinence de l’ensemble de nos compétences, sans tabou et en toute transparence, précise-t-il, cette étape cruciale permettra de collecter toutes les informations nécessaires pour opérer une véritable réforme de l’institution, prioriser et faire le point sur ses compétences.Une façon aussi de montrer notre disponibilité et notre bonne volonté dans la mise en œuvre du financement des zones".
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