Pollution de l'Escaut : la commune de Pecq va, elle aussi, attaquer l'entreprise Tereos en justice

Pollution de l'Escaut : la commune de Pecq va, elle aussi, attaquer l'entreprise Tereos en justice

Pecq se rajoute ainsi aux communes d'Antoing, Brunehaut et Tournai qui avaient déjà affirmé leur volonté d'attaquer en justice l'entreprise française responsable de la pollution de l'Escaut.

Le bourgmestre d'Antoing, Bernard Bauwens, l'avait annoncé lors du conseil communal du 28 mai dernier. Sa commune, ainsi que celles de Brunehaut et Tournai, portent plainte au pénal avec constitution de partie civile suite à la rupture d'un bassin de décantation au sein des installations de l'entreprise française Tereos. Cet incident écologique survenu dans la nuit du 9 au 10 avril 2020 avait entrainé la mort de milliers de poissons dans l'Escaut.

Pecq s'associe au mouvement

Ce lundi, le bourgmestre pecquois Aurélien Brabant a annoncé, à son tour, que sa commune entrait également dans la danse. "On doit défendre notre territoire et notre environnement. Ce que l'on a vécu au mois d'avril et quelque chose d'inadmissible. (...) On déplore le manque de communication et il doit y avoir une sanction financière à l'égard de l'entreprise qui est à la base de cette nuisance."

Les coupures communales étant en contact avec l'Escaut, des impacts sur le patrimoine naturel de la commune de Pecq peuvent entre autres être invoqués.

Pour rappel, c'est Jean-Philippe Rivière qui a été désigné comme avocat pour défendre les intérêts des quatre communes.

Ecoutez la réaction du bourgmestre de Pecq, Aurélien Brabant, à notre micro.

Sébastien Lippens