Pas de manifestation à l’ouverture de Pairi Daiza

Pas de manifestation à l’ouverture de Pairi Daiza

Pas de manifestation à l’ouverture de Pairi Daiza

Des associations de protection des animaux souhaitaient organiser une manifestation devant Pairi Daiza à l’occasion de l’ouverture du parc. C’est non pour le bourgmestre.

L’arrivée prochaine d’ours polaires à Pairi Daiza continue de déchainer les passions. Le 06 avril prochain, le parc animalier rouvrira ses portes aux visiteurs pour la nouvelle saison. Une occasion que voulaient saisir 18 associations de protection des animaux pour manifester devant Pairi Daiza et exprimer ainsi tout le mal qu’elles pensent de la venue des ours polaires.

Manifestation et contre-manifestation

En apprenant l’organisation d’une telle manifestation, des défenseurs du parc animalier avaient eux aussi décidé d’organiser un rassemblement pour, cette fois-ci, soutenir Pairi Daiza.

Deux rassemblements que le bourgmestre de Brugelette ne voit visiblement pas d’un très bon oeil. Le premier magistrat de la commune rurale a donc décidé d’interdire les deux manifestations. Ce dernier justifie son choix en exprimant des craintes d’affrontements entre les différents protagonistes. « Des propos violents ont déjà été échangés sur Facebook entre les deux groupes » nous explique-t-il.

Une décision regrettée par les défenseurs des animaux

Ce jeudi, dans un communiqué, les associations de protection des animaux disent regretter amèrement la décision prise par le bourgmestre de Brugelette. « S’il fallait interdire tous les événements parce que certains individus grossiers et irrespectueux s’expriment sur Facebook, la société s’arrêterait de tourner » explique Jean-Michel Stasse, président de Wolf Eyes l’association à la base de la manifestation. Jean-Marc Monteignies, le président d’Animaux en Péril « s’est dit choqué que le bourgmestre lui fasse un procès d’intention et il met au défi le chef de la commune de lui donner un exemple de comportement violent émanant d’un militant de son association, ou d’une organisation partenaire, dans le cadre d’une manifestation »

Les associations ne comptent toutefois pas en rester là. Elles s’engagent à faire une nouvelle demande d’autorisation de manifestation dans les semaines à venir. Et Jean-Michel Stasse de conclure « La liberté de manifester ne peut pas être bafouée par un élu local qui protège son pénitencier pour animaux. »

N.J.