« Ensemble cdH » devient « Ensemble Enghien »

« Ensemble cdH » devient « Ensemble Enghien »

« Ensemble cdH » devient « Ensemble Enghien »

Ce matin, le parti enghiennois présentait ses idées, son nouveau nom et sa volonté pour les futures élections communales. Sur 23 membres, 19 n’auront jamais fait de politique !

Lors de la conférence, E.E. présentait déjà 4 candidats mais d’ici trois mois, il y aura une deuxième vague de postulants.

Focalisés sur Enghien et uniquement Enghien.


Le parti sera volontairement distant des instances fédérales, régionales ou communautaires.

« On a décidé de se focaliser sur la politique locale » avance Marc Vanderstichelen, actuellement conseiller communal d’opposition et chef de groupe du parti Ensemble cdH. « Avec une nouvelle méthodologie politique pour la commune ».

« En 2012, nous étions le premier parti d’Enghien, nous devions donc faire partie de la majorité mais nous avons été mis de côté dans l’opposition car Ecolo voulait avoir un bourgmestre. Nous en avons assez d’être dans l’opposition, "Ensemble Enghien" est la liste du changement ! »

Une rupture avec le passé est donc annoncée. D’abord, parce que Clément Crohain fait un pas de côté et devient leur ange gardien. Celui-ci a 83 ans et a décidé de ne pas se représenter. Il soutiendra la liste de l’extérieur. « On le mettra à l’honneur pour toutes les choses formidables qu’il a accomplies durant ses mandats de bourgmestre : l’achat du parc, la piscine, la caserne des pompiers, la rénovation de la Maison Jonathas… »

Jacques Leroy ne se présentera plus, pour des raisons de santé. Sa fille Christine prend son relai. Yves Vande Gucht se tâte. En clair, pour le moment, quatre membres sont sûrs et certains d’être sur le scrutin : les conseillers Quentin Merckx (qui sera comme la dernière fois tête de liste), Colette Desaegher-Demol (qui assure fidèlement la continuité de son défunt mari l’échevin Georges Desaegher), et Marc Vanderstichelen ; enfin Christine Leroy qui est actuellement conseillère CPAS.

Le parti a réalisé des sondages auprès de la population en décembre et mai. Le citoyen est selon eux, au centre du développement de la ville.

23 membres, 23 idées, 23 projets

On connaîtra la teneur du programme en temps et en heure, mais aujourd’hui, lors de la conférence de presse, E.E. en a développé 4 :

1) Un chèque sport / culture de 50 € pour les jeunes. Une manière plus directe de distribuer les subsides aux clubs de sport. Aussi à faire valoir sur des formations culturelles.

2) Un taxi social. Le remettre en vigueur pour permettre de sortir de la ville, par exemple se faire soigner à Soignies. Le bus intramuros doit continuer à fonctionner. « Mais il faut aller au-delà de notre petit pré carré » avance Marc Vanderstichelen. Quentin Merckx ajoute « A Petit-Enghien, les commerces disparaissent. Il faut aider les personnes précarisées à se déplacer. »

3) Les parkings. 83% des citoyens interviewés disent qu’il n’y a pas assez de parking. Ensemble Enghien veut mettre sur pied des navettes entre les centres des villages et la gare et consacrer une partie des rentrées fiscales à créer des parkings. « La ville doit prendre l’initiative d’acquérir un terrain et d’en faire un parking. « il faut une réponse structurelle. » Obliger les grandes manifestations à organiser un parking en dehors du centre-ville. » E.E. propose de faire une brèche dans le mur et de créer des emplacements entre le terrain de foot et le jardin médicinal.

4) Sécurité, propreté. 42% des citoyens rencontrés voient d’un bon œil l’installation de caméras. « Lors d’un conseil communal, nous avions voté à la majorité l’installation de caméras mobiles mais le projet est resté lettre morte. » Pour améliorer la propreté, E.E. veut augmenter le nombre de poubelles et faire de la répression financière contre les pollueurs qui laissent les déjections canines sur les trottoirs.

Vu le climat actuel très délicat dans l’entité et les imbroglios politiques qui se trament actuellement à Enghien, E.E. compte fermement profiter de la brèche pour retourner dans la majorité. Marc Vanderstichelen est décidé : « Ce qui se passe actuellement traduit le malaise de cette majorité artificielle. Nous, on est stable. On n’est en dispute avec personne. Si on nous demande de venir à table, on vient à table, et avec des idées. Nous sommes ouverts à toute proposition. »

D.R.