Une conseillère d’Antoing épinglée par la cour des comptes

Quatre mandataires hennuyers ont été déchus de leurs mandats. Parmi eux, la conseillère socialiste d’Antoing, Christine Dassonville.
Depuis la réforme du Code de la démocratie locale en 2005,la législation sur les mandats et le patrimoine impose d’en envoyer la liste par recommandé à la Cour des Comptes.
Les faits remontent à 2014!
La conseillère antoinienne, Christine Dassonville n’a pas rempli cette obligation en 2014. Contactée par nos soins, elle n’a pas souhaité accorder d’interview mais s’est expliquée quant aux circonstances de cette «négligence».
En 2014, l’élue fait face à la maladie grave suivi du décès de son époux. Elle reconnaît «son erreur» mais n’avait dit-elle «pas la tête à cela en ces circonstances». Elle s’est par ailleurs acquittée des ces obligations les années suivantes. Elle assure qu’il ne s’agit que d’un oubli et que "le montant touché de par sa fonction de conseillère a bien été déclarée au fisc et qu’il n’y a donc certainement pas fraude". Elle ajoute : "C’est malheureux d’en arriver là pour même pas 1.000 euros". Car si l’élue a d’autres mandats et siège dans d’autres organismes, ils ne sont pas rémunérés seule sa fonction de conseillère l’est.
Une punition trop dure ?
On peut sans doute s’interroger sur le côté disproportionné de la «sanction» : déchéance des mandats et si elle suit la proposition du Ministre des Pouvoirs Locaux Pierre-Yves Dermagne (PS), inéligibilité de 6 ans… Voilà qui est bien cher payé pour une élue impliquée que l’on n’a pas pris la main dans le pot de confiture d’un organisme social ou d’une intercommunale!
Christine Dassonville nous a dit qu’il y avait «une réflexion quant à la sanction».
A.O.