Home de Grandglise : la phase 2 des travaux validée, un chantier prévu jusqu’en 2028
Le point a été abordé lors du conseil communal.
Lors du conseil communal de Beloeil, le président du CPAS, Christian Vandeputte, a annoncé une avancée importante pour la maison de repos communale Les Bruyères, située à Grandglise. Après la construction récente d'une extension, le projet de rénovation de l'aile A, datant de 1939, va prochainement entrer dans sa deuxième phase.
Si un début des travaux est envisagé au printemps par le cabinet d'architecture, le président du CPAS se montre plus prudent quant au calendrier. " Ils envisagent un début des travaux au printemps. En ce qui me concerne, avec l'expérience de terrain que j'ai aujourd'hui, je préfère tabler sur un démarrage après l'été 2026 ", a-t-il expliqué.
Ce calendrier se veut volontairement réaliste, tenant compte des contraintes techniques, budgétaires et climatiques. " Les intempéries auront moins d'impact, car il s'agira exclusivement de travaux intérieurs. On ne parle plus d'une construction neuve. En procédant de la sorte, je mise sur une fin des travaux au printemps 2028 ", a précisé Christian Vandeputte.
Un impact financier temporaire pour le CPAS
Ce chantier d'envergure aura évidemment un impact sur les finances du Centre public d'action sociale. Une période financièrement délicate est attendue entre la fin de la phase 1 et la mise en service complète de l'aile rénovée. " Ce sera difficile financièrement entre le moment où la phase 1 des travaux est terminée, que les remboursements commencent, et celui où de nouvelles recettes entreront. Ces nouvelles recettes arriveront lorsque l'aile rénovée sera pleinement opérationnelle ", a-t-il souligné.
De 54 à 72 lits : répondre à une forte demande locale
Une fois la rénovation achevée, le home de Grandglise passera de 54 à 72 lits, soit 18 places supplémentaires. Une augmentation essentielle pour répondre à une liste d'attente importante, révélatrice d'un besoin réel sur le territoire.
Un autre chiffre est particulièrement mis en avant par le président du CPAS : 90 % des résidents actuels sont issus de l'entité. " C'est important de le souligner, car les personnes âgées sont attachées à leur entité et souhaitent y rester. Ce n'est pas toujours possible aujourd'hui : l'accès dépend souvent de la libération d'une place ", a conclu Christian Vandeputte.
R.R.