Fin de la grève chez Clarebout, mais le climat reste tendu

Fin de la grève chez Clarebout, mais le climat reste tendu

Fin de la grève chez Clarebout, mais le climat reste tendu

Les usines de production de frites surgelées du groupe Clarebout (Mouscron, Comines, Warneton, Frameries et Neuve-Église) étaient à l’arrêt depuis le 2 octobre, en raison d’un mouvement syndical. Les travailleurs réclamaient une part du fruit de la vente de la société — estimée à 3 milliards d’euros — au groupe américain Simplot.

Selon le porte-parole de Clarebout, 95 % du personnel est désormais de retour au travail, même si quelques actions ponctuelles en interne peuvent encore ralentir la production sur les sites belges.

La direction a promis une prime de 500 euros nets à chaque salarié. Lors d'une concertation à Bruxelles le 9 octobre dernier, cette prime a été portée à 750 euros pour les travailleurs comptant 10 ans d'ancienneté et à 1.000 euros pour ceux ayant 20 ans de service. Les syndicats n'ont pas validé cette proposition, mais la direction assure que, approuvée ou non, la prime sera versée.

Selon une source interne, l'atmosphère reste tendue au sein de l'entreprise, et les travailleurs n'auraient mis fin à leur mouvement que sous la pression des huissiers.

Les syndicats et la direction devraient se remettre autour de la table dans les prochains jours. À Dunkerque, des actions ponctuelles de travailleurs venus des sites belges continuent d'entraver l'arrivée des marchandises.


N.L.