Enghien : 150 caravanes de gens du voyage bloquées temporairement à l’entrée du site Nautisport
Sur conseil de la police, le bourgmestre Marc Vanderstichelen a finalement accepté de les laisser s'installer sur un terrain secondaire.
En début d'après-midi, un convoi de gens du voyage a tenté de rejoindre le site du Nautisport à Enghien, mais s'est heurté à un accès bloqué par un camion communal et des barricades.
Selon les informations recueillies, les représentants de ce groupe de gens du voyage avaient adressé un courrier électronique à la commune il y a deux mois pour demander une autorisation de s'installer sur le terrain. Cette demande n'aurait pas reçu de réponse favorable de la part du Bourgmestre Marc Vanderstichelen.
Présent sur place, le bourgmestre Génér'actions défend la position de la ville. " Enghien a déjà accueilli un groupe de gens du voyage autour du mois de mai. La commune a rempli ses obligations, " explique-t-il. Il ajoute que la rentrée des classes débute dès demain, avec des enfants attendus sur les terrains de football et rappelle que la grande brocante d'Enghien doit se tenir dans deux semaines sur le site du Nautisport.
Lors du bilan annuel de la zone de police Sylle et Dendre, présenté en mai dernier, le bourgmestre avait déjà attiré l’attention sur cette problématique récurrente. "Il est temps que la Région prenne à bras-le-corps la question des gens du voyage. Elle doit investir dans des infrastructures adaptées", avait-il alors alerté.
Les grilles des terrains du Nautisport sont restées closes en ce début d’après-midi.
La zone de police Sylle et Dendre a été dépêchée sur les lieux afin de sécuriser le périmètre et d'assurer la circulation. Après de longues discussions, le bourgmestre a finalement accepté à contrecœur de laisser le groupe prendre ses quartiers sur un terrain secondaire. Cette solution devrait permettre la tenue des événements prévus sur les principaux terrains du Nautisport.
Ce n'est pas la première fois qu'une telle situation se produit. L'année dernière déjà, un groupe avait tenté d'occuper le même terrain avant d'être redirigé vers une parcelle gérée par l'intercommunale IDETA.
E.P. et J.Cr.
