Des travaux pendant 3 mois à la chaussée de Mons à Leuze : plusieurs commerçants déplorent un manque de consultation
Le chantier est prévu entre le 17 janvier et le 21 avril.
Plusieurs commerçants (Distillerie Gervin, Petite Fontaine, Hop, Pom Frite, Terroir des Trolls, Brasserie Dubuisson et Trolls&Bush Pipaix) de la chaussée de Mons à Leuze déplorent une absence de concertation par rapport au chantier de la chaussée de Mons qui doit débuter le 17 janvier.
"Le bourgmestre de la ville de Leuze-en-Hainaut a autorisé, le 6 janvier 2025, un chantier d'envergure sur la chaussée de Mons, mené par le Service Public de Wallonie (SPW). Prévu du 17 janvier au 21 avril 2025, ce chantier vise à réparer le revêtement de la voirie sur plus de 7 kilomètres en rendant la chaussée à sens unique. Cette décision, prise sans aucune consultation des parties concernées, entraînera la fermeture complète de cet axe stratégique en direction de Barry, compliquant considérablement l'accès aux commerces, établissements HORECA et services locaux. La durée et l'ampleur des travaux posent de nombreux problèmes pour les commerçants de la région, déjà confrontés à une conjoncture économique difficile marquée par l'explosion des coûts de l'énergie, des matières premières et du quotidien. Cette fermeture soudaine, annoncée seulement quelques jours avant son début, empêche tout plan de communication efficace ou d'adaptation pour limiter les pertes économiques. Pour certains commerces, cela pourrait signifier une mise en péril de leur activité", font-ils savoir.
Hugues Dubuisson : "Nous dénonçons l'absence totale de dialogue"
Face à cette situation, ces commerçants dénoncent "une décision unilatérale prise dans la précipitation et demandent une révision de la méthode de concertation."
Ils espèrent à tout le moins que des garanties soient émises quant à un fléchage clair pour les usagers mentionnant que les commerces restent ouverts.
"Nous ne contestons pas la nécessité des travaux, mais dénonçons fermement l'absence totale de dialogue préalable tant d'un point de vue de la SPW que de la ville. Une simple réunion ou un courrier aurait permis de discuter des modalités et de trouver des solutions adaptées aux besoins des commerçants et des habitants", réagit Hugues Dubuisson.
"Une telle gestion, précipitée et sans considération, est inadmissible et irrespectueuse envers les commerçants qui contribuent activement à la vitalité économique de la région", concluent ces commerçants.
J.C.