Coup de tonnerre à Celles : Lucille Deleu (Les Engagés) quitte la scène politique

Coup de tonnerre à Celles : Lucille Deleu (Les Engagés) quitte la scène politique

Coup de tonnerre à Celles : Lucille Deleu (Les Engagés) quitte la scène politique

Malgré un score remarquable de 283 voix, le deuxième meilleur résultat de sa liste et le huitième de l’entité, Lucille Deleu a préféré jeter l’éponge. Elle évoque des tensions internes pour justifier son choix.

Lucille Deleu, candidate en vue des Engagés de Celles lors du scrutin communal du 13 octobre dernier, a décidé de tourner la page. Celle qui était appelée à jouer un rôle clé au sein de la future majorité (entretemps avortée) nous annonce aujourd'hui son retrait de la vie politique, citant des tensions internes comme principal motif. Elle ne sera donc pas candidate aux élections du 12 janvier prochain.

"Une personne du groupe m'a fait du tort. Des propos malhonnêtes et irrespectueux ont été tenus à mon encontre, jusqu'à me surnommer "le colonel" lors de certaines réunions. J'ai exprimé mon mal-être à Jean [NDLR : Delestrain, tête de liste], mais il ne m'a pas soutenue. Après 12 ans de fidélité et d'engagement à ses côtés, je m'attendais à davantage de considération. Aujourd'hui, je ne le reconnais plus."

La coalition Les Engagés-Celles Demain qui s'est formée le soir du 13 octobre l'avait désignée en qualité de 3e échevine. Elle devait prendre en charge des compétences qui lui tenaient à coeur, telles que le bien-être animal, les cultes et l'état civil. Son départ constitue une perte importante pour Jean Delestrain, qui tempère les propos tenus par la principale intéressée.

"Si Lucille avait fait le choix de continuer, elle aurait gardé sa place de numéro deux sur la liste. J'ai tout fait pour qu'elle reste, mais sa décision, dictée par des raisons personnelles et professionnelles, lui appartient. Je suis évidemment déçu de perdre une candidate de sa trempe."

Cette annonce inattendue redistribue les cartes au sein des Engagés. Mais elle risque de laisser un goût amer dans une nouvelle campagne d'ores et déjà marquée par des tensions internes difficiles à ignorer.


Sébastien Lippens