Cinq nouvelles éoliennes à Celles : un nouveau vent de contestation souffle avec plus de 1.500 plaintes déposées à l'administration

Cinq nouvelles éoliennes à Celles : un nouveau vent de contestation souffle avec plus de 1.500 plaintes déposées à l'administration

Cinq nouvelles éoliennes à Celles : un nouveau vent de contestation souffle avec plus de 1.500 plaintes déposées à l'administration

L'enquête publique concernant le projet de parc éolien à Molenbaix s'est achevée le 12 novembre et a été marquée par une forte opposition citoyenne.

Le projet mené par la société Elicio, qui prévoit l'installation de cinq éoliennes de 180 mètres de haut le long de la chaussée de Renaix (RN48), entre Velaines, Molenbaix et Celles, suscite une vive controverse. Michaël Busine, bourgmestre de Celles, n'avait d'ailleurs pas mâché ses mots lors d'un précédent conseil communal, qualifiant ce projet de "surréaliste et irrespectueux". Une opinion partagée par de nombreux habitants, qui ont profité de l'enquête publique pour manifester leur mécontentement.

"Durant un mois, nous n'avons cessé de travailler tous les jours pour, au final, récolter plus de 1.500 plaintes de riverains qui sont opposés à l'installation de ces éoliennes. Ces documents ont été déposés à l'administration dans les délais fixés par l'enquête publique", précise Chris Deron du collectif "Coup de vent entre les deux Monts", qui ajoute que certains citoyens ont souhaité se joindre au collectif pour disposer des services d'un avocat commun.

"Il y a déjà un projet éolien existant sur Hérinnes et Molenbaix, sans compter celui d'Avelgem, frontière avec Escanaffles, où les éoliennes sont plus grandes que le clocher de l'église. Notre village rural ne doit pas devenir un parc éolien."

Farouchement opposés à l'éolien, les opposants proposent une autre piste de réflexion. "Pourquoi ne pas envisager des parcs photovoltaïques sur les vastes parkings des supermarchés voisins au lieu de bétonner nos terres agricoles ?"

Le dossier doit désormais être analysé. Le fonctionnaire technique et le fonctionnaire délégué rendront par la suite leur décision sur l'objet de l'enquête.

"Le respect des citoyens et de la nature devrait primer sur les intérêts financiers, sans parler de l'impact dévastateur sur la faune".


S.Lippens.