Pecq : 6 démissions au sein du PS, dont celles des conseillers Aurélien Pierre et Christine Ducoulombier

Pecq : 6 démissions au sein du PS, dont celles des conseillers Aurélien Pierre et Christine Ducoulombier

Pecq : 6 démissions au sein du PS, dont celles des conseillers Aurélien Pierre et Christine Ducoulombier

Les deux conseillers communaux siègeront désormais comme conseillers indépendants, laissant le conseil communal sans majorité jusqu'aux élections du 13 octobre.

Après l'assemblée générale des militants socialistes pecquois organisée ce samedi matin, il ne fallait pas être devin pour prédire la suite des événements.

David Dumalin, qui avait été élu en décembre 2023 tête de liste pour les prochaines élections communales, a concédé sa place de meneur des troupes ce samedi matin au profit de l'échevine sortante Françoise Vansaingèle.

Moins de deux heures après l'annonce, David Dumalin a décidé de démissionner du Parti Socialiste avec effet immédiat. Il emmène avec lui cinq autres "camarades".

"Nous ne pouvons tolérer d'avoir été muselés et réduits au silence lors d'une assemblée générale le 17 août 2024, par la présidence de tutelle auto-proclamée composée de Christiane Vienne, Michel Devos et Pascal Douliez, sous l'autorité du président du PS Wapi."

"Une assemblée générale organisée sous forme d'une OPA"

"La pièce de théâtre, jouée en ce jour sous forme d'une nouvelle assemblée générale où l'ensemble des décisions étaient planifiées et organisées sous forme d'une "OPA", ne font que confirmer nos intentions", précisent, d'une seule voix, les six démissionnaires".

Deux conseillers PS désormais conseillers indépendants

Parmi les démissionnaires, on retrouve Aurélien Pierre (conseiller communal et conseiller de police) ainsi que Christine Ducoulombier (conseillère communale), qui siègeront désormais comme conseillers indépendants. Conséquence directe : la majorité n'est plus atteinte au sein du conseil communal.

Contacté, le bourgmestre Aurélien Brabant n'a pas mâché ses mots au moment d'évoquer la situation. "Difficile de savoir sur quel pied danser. Entre les ennemis du passé qui se rassemblent sur une même liste aujourd'hui, les amis d'hier qui se déchirent à présent ou encore ceux qui jurent d'arrêter pour, au final, continuer. Notre commune a besoin de stabilité et, dans le cas actuel des choses, il est difficile d'y voir clair ou d'imaginer de fidèles partenaires".

Une déclaration sans détour qui risque bien d'animer encore un peu plus cette fin de campagne.


Sébastien Lippens