«Aucune école ne devra fermer autant d'options», la ministre Caroline Désir répond aux inquiétudes des écoles de Comines
La réforme de l'enseignement qualifiant pourrait faire disparaître de nombreuses options dans les établissements cominois.
Les directions des trois écoles cominoises offrant des formations qualifiantes se sont unies, sous l'impulsion de la bourgmestre Alice Leeuwerck (Ensemble - MR), pour demander une réévaluation de la situation particulière de Comines-Warneton. En effet, en suivant strictement les critères définis par la Fédération Wallonie-Bruxelles, 70% des options proposées dans ces écoles seraient menacées de fermeture, obligeant les élèves à réaliser de longs trajets vers Mouscron ou Tournai pour suivre leur formation.
Faisant suite au courrier qui a été adressé à divers représentants politiques, la députée mouscronnoise Mathilde Vandorpe (Les Engagés) a interrogé la ministre de l'éducation Caroline Désir (PS) en commission parlementaire. Cette dernière s'est voulue rassurante, assurant qu'elle avait demandé à son administration d'analyser plus en profondeur la situation de la commune "afin de déterminer, le cas échéant, les dispositions à prendre". Caroline Désir a également répondu directement aux craintes émises par les directions d'école. "Aucune école ne devra fermer autant d'options, le décret prévoit une mesure de soutien pour les écoles qui seraient fortement impactées par la procédure de fermeture imposée", a-t-elle précisé.
Les écoles concernées devraient recevoir prochainement des précisions par écrit sur les suites qui seront données à leur interpellation.
J.Cr.
