PFAS : une décharge à l'origine de la contamination du puits de pompage de Chièvres ?

C'est en tout cas ce que dévoile le collectif "SOS Notre Santé" qui ajoute que cette décharge n'est pas incluse dans la zone d'investigation prioritaire mise en place.
Alors que les analyses sanguines des personnes qui ont bu de l'eau contaminée aux PFAS débutent bientôt, c'est une nouvelle information surprenante qui apparait dans ce dossier. Ce vendredi, le groupe SOS Notre Santé qui est actif dans cette affaire pour défendre les riverains dévoile une possible origine de la contamination de l'eau.
Le puits de pompage numéro 1 de Chièvres est pointé du doigt pour ses taux importants de PFAS dans l'eau qui est envoyée ensuite dans le circuit de distribution. Aujourd'hui, une source possible de la contamination de ce puits émerge selon le collectif: une ancienne décharge. Située rue de la Pannerie soit à 500m de la « Caserne de Daumerie » et à une altitude d’environ 64m et 1500m de distance du puits n°1, cette décharge qui se trouve dans le haut de la ville était utilisée dans les années 70 à 80.
Selon une étude réalisée par le groupe, "une décharge d’immondices produit un « jus » appelé lixiviat. Ce lixiviat peut contenir une quantité énorme de produits toxiques comme entre autres des PFAS. Cette étude réalisée démontre et appuie fortement cette dite probabilité". Ce jus aurait ainsi pu ruisseler de la décharge jusque dans les nappes où pompe le puits numéro 1.
Problème, ce site ne se trouve pas dans la ZIP, soit la zone d'investigation prioritaire mise en place. SOS Notre Santé a donc contacté le cabinet de Céline Tellier, la ministre de l'Environnement, et espère une réaction. "Nous espérons que le cabinet de la ministre réagira rapidement tout comme sa réaction pour la dépollution de 7 décharges du même type en Wallonie comme par exemple à Binche."
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