Des bulles de chez nous pour le Nouvel An ? Voici le coup de coeur du sommelier Pascal Delfosse

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Des bulles de chez nous pour le Nouvel An ? Voici le coup de coeur du sommelier Pascal Delfosse

Plutôt Domaine Degavre, Vignoble de la fleur de lin ou Marquise de Moulbaix ?

Depuis quelques années, les vignobles se développent de plus en plus en Wallonie picarde. Les premières cuvées ont fait leur apparition récemment.

Pour passer le Nouvel An, pourquoi ne pas mettre les bulles de chez nous à l’honneur ? Le sommelier Pascal Delfosse a un coup de coeur pour « La Marquise de Moulbaix ».

« C’est plein, ça a un côté riche. On a des fruits à chair blanche. On a un côté floral. Le pétillement est très joli. La persistante de bulles est intéressante. En bouche, c’est un beau milieu de bouche. Ça reste frais. L’acidité est vraiment bien contrôlée », analyse Pascal Delfosse.

« Chapeau » aux vins made in Wapi

L’oenologue a également goûté les vins du Domaine Degavre d’Ostiches et du Vignoble de la fleur de lin à Pecq. Pour lui, les bulles de notre région ont un beau potentiel. « J’ai trouvé qu’ils maîtrisaient bien. Il y a toujours le goût personnel, mais dans aucun cas il y avait un déséquilibre fondamental. A Moulbaix, Ostiches ou Pecq, on a trouvé des vins où l’acidité est sage. Quand on déguste ces vins, on n’a pas l’impression d’avoir une espère de tord-boyau qui vous retourne les tripes. Après, on peut discuter de la longueur, de la puissance aromatique, mais n’oublions pas que ce ne sont pas des gens qui font des bulles depuis trois générations. Ce sont des jeunes viticulteurs et franchement, pour des premiers tirs, j’ai plutôt envie de dire chapeau. »

Un prix qui peut décourager ?

Pour vous offrir des bulles de notre région, il faudra débourser entre 20 et 25 euros pour une bouteille. Un prix qui pourrait être un frein, mais qui s’explique par la taille de ces nouveaux domaines. « Les gens qui font des bulles chez nous ne produisent pas des centaines d’hectares. C’est tout petit. Le matériel qu’on achète pour faire tout petit ou grand coûte, à peu de chose près, la même chose, mais il ne s’amortit pas de la même façon. Forcément, quand on s’intéresse à la viticulture belge et à la main d’oeuvre belge, ça coûte un peu plus cher que chez les voisins », explique Pascal Delfosse.


J.C.