Olivier Vandecasteele s'exprime sur ses conditions de détention en Iran : «Mes bourreaux prenaient plaisir à me refuser ce dont ils savaient que je manquais»

Olivier Vandecasteele s'exprime sur ses conditions de détention en Iran : «Mes bourreaux prenaient plaisir à me refuser ce dont ils savaient que je manquais»

Olivier Vandecasteele s'exprime sur ses conditions de détention en Iran : «Mes bourreaux prenaient plaisir à me refuser ce dont ils savaient que je manquais»

Libéré le 26 mai, l'humanitaire tournaisien est revenu sur l'enfer qu'il a vécu.

Un peu moins de 5 mois après sa libération, l'humanitaire tournaisien Olivier Vandecasteele s'est exprimé sur ses conditions de détention en Iran. "Mes bourreaux prenaient plaisir à me refuser ce dont ils savaient que je manquais. Il y avait une manipulation mentale afin d'écraser l'individu, ses désirs, son âme, de le faire souffrir pour qu'il bascule", a-t-il confié à nos confrères de Focus Vif.

Pendant ses 455 jours de détention, les contacts avec l'extérieur ont été très rares. Et il est resté 14 mois seul dans sa cellule. "L'objectif de mes bourreaux était la pression psychologique maximale sur moi, ma famille et mes proches. Je ne pouvais pas informer régulièrement ma famille sur mon état de santé, de mes conditions. Ce silence qui m'était imposé a été le plus difficile à accepter", se souvient Olivier Vandecasteele.

La musique a également manqué à l'humanitaire tournaisien. Libéré, il a expliqué avoir écouté sa première chanson dans l'avion militaire. "Mon choix s'est porté sur La nuit je mens d'Alain Bashung. J'ai littéralement fondu en larmes. Mais de joie cette fois."

Aujourd'hui, Olivier Vandecasteele se tourne vers l'avenir. Il a pour projet de proposer un soutien psychologique aux humanitaires victimes de trauma.


Rédaction en ligne