Crucke, Vandorpe, Brotcorne et Duvivier, les Engagés ont présenté leurs têtes de liste régionales et fédérales en Wallonie picarde

Crucke, Vandorpe, Brotcorne et Duvivier, les Engagés ont présenté leurs têtes de liste régionales et fédérales en Wallonie picarde

Crucke, Vandorpe, Brotcorne et Duvivier, les Engagés ont présenté leurs têtes de liste régionales et fédérales en Wallonie picarde

Le mouvement s’est réuni ce lundi à Mouscron pour présenter les différents noms qui seront inscrits sur les listes régionales et fédérales.

À l’approche de 2024 et des échéances électorales, les différentes formations politiques annoncent tour à tour les noms qui seront inscrits sur leurs listes. Ce lundi, ce sont les Engagés qui ont dévoilé leur dispositif à l’occasion des régionales et fédérales du 9 juin prochain. Un gros challenge pour le mouvement qui a connu une débâcle en 2018, encore sous le nom de CDH. « Le résultat n’était pas à la hauteur de nos espérances » regrette Maxime Prévot, le président des Engagés. « Nous avons donc fait le choix d’être dans l’opposition. C’est un choix courageux mais assumé, puisque nous avons la conviction que les partis traditionnels se sont trop longtemps regardés le nombril et n’ont pas osé se remettre en danger. Nous avons donc questionné notre projet et nous avons discuté avec les citoyens. »

Suite à ce résultat décevant de 2018, le mouvement a perdu des mandats qu’il compte aujourd’hui récupérer. Pour ce faire, ce seront beaucoup de nouveaux noms qui seront inscrits sur les listes. « On ne pouvait pas être crédible si on faisait un copié collé de toutes les têtes de liste de 2018. On ne voulait pas non plus faire table rase puisque certaines personnes sont d’excellents collaborateurs dont on a besoin. De plus, si on veut que les institutions soient réoxygénés avec des personnes qui ont un regard différents, on doit laisser de la place à ces nouvelles personnes. »

Jean-Luc Crucke au fédéral

Historiquement le parti a toujours compté en ses rangs 2 députés fédéraux issus de la Province de Hainaut, mais n’en avait plus qu’un depuis 2018 en la personne de Catherine Fonck. L’objectif sera désormais de retrouver ses 2 mandats avec un cador comme tête de liste en la personne de Jean-Luc Crucke. L’homme a mis en avant son combat pour le climat et la volonté de porter le projet d’un libéralisme sociale. Il est également revenu sur son départ du MR.

« C’est parce que j’ai voulu conserver mes valeurs que j’ai osé changer. J’étais en complet désaccord avec un président de parti qui orientait le parti vers la droite très conservatrice. C’est son droit mais je ne m’y retrouvais pas. J’ai lu le manifeste des Engagés et mes valeurs étaient là. »

Une Mouscronnoise, un Tournaisien et un Athois pour faire exister la Wallonie picarde

Durant la conférence de presse, les 3 représentants de Wallonie picarde en vue des élections régionales ont également été dévoilés. Députée depuis 10 ans, Mathilde Vandorpe mènera la liste. « Je suis parfois un peu casse pied mais mon objectif quand je m’engage dans un dossier c’est d’aller jusqu’au bout, surtout qu’à la région wallonne ce n’est pas évident de faire exister la Wapi. Pour preuve, pendant le covid et l’installation des centres de vaccination, Comines n’était même pas représenté sur la carte. » Bien connue pour son travail dans des thématiques familiales ou encore sportives, sans oublier l’enseignement, la Mouscronnoise promet de continuer à s’engager dans ces matières.

Autre nom sur la liste, celui du Tournaisien Benjamin Brotcorne qui se retrouve en deuxième position. « Ce combat régional est dans mon ADN. Depuis 2018 je remarque que nos communes manquent de moyen, les zones de secours sont sous-financées,… Tout comme l’a expliqué Mathilde, la Wallonie picarde est mal considérée et servie. Je ne viens donc pas faire de la figuration, je veux apporter ma pierre à cet édifice. »

Enfin, c’est l’Athois Philippe Duvivier qui se retrouve en troisième position. Comme il l’a expliqué, cet agriculteur aura à coeur de défendre des thématiques environnementales. Le président de la FUGEA a notamment réexprimé son opposition au projet de Boucle du Hainaut.

image


Théo Defranne