Propagande ou manque d'attention ? L’utilisation du logo communal par la majorité fait polémique du côté de Brunehaut

Propagande ou manque d'attention ? L’utilisation du logo communal par la majorité fait polémique du côté de Brunehaut

Propagande ou manque d'attention ? L’utilisation du logo communal par la majorité fait polémique du côté de Brunehaut

Lors du conseil communal de ce lundi, le groupe IC a posé une question d’actualité sur l’utilisation inappropriée du logo communal dans une vidéo postée par la majorité USB.

C’est d’une publication postée le 8 juin dernier sur les réseaux que tout démarre. Le groupe de la majorité, Union Solidaire de Brunehaut, publie sur son compte Facebook une vidéo reprenant les dernières nouvelles de la commune. Une vidéo qui a suscité le débat lors du conseil. En cause, la présence non autorisée du logo de la commune durant 3 secondes en toute fin de séquence.

Une utilisation interdite confirmée par le ministre Collignon

La cheffe du groupe de l’opposition IC, Muriel Delcroix, s’est alors demandé quand la commune allait-elle comprendre « que les règles s’imposent à tous et que dans une démocratie même le bourgmestre au pouvoir depuis 20 ans se doit de les respecter ? » Interpellé, le ministre Christophe Collignon a en effet confirmé qu’il était interdit pour une commune d’afficher son soutien à un groupe politique dans le cadre d’une vidéo postée par ce dernier. « Les 3 secondes étant celles de trop » selon la conseillère IC.

De la propagande cachée

Muriel Delcroix a ensuite fait remarquer au bourgmestre, Pierre Wacquier, que « ce n’est pas la première fois que ce logo est utilisé par votre parti (USB) dans un objectif électoral. Pour rappel, un échevin, Benjamin Robette, avait déjà pratiqué de la sorte lors de la campagne électorale de 2018. » Selon la conseillère IC, il s’agit donc là de propagande.

Un manque d’attention selon le bourgmestre

Le bourgmestre Pierre Wacquier a, dans un premier temps, admis avoir manqué de vigilance et que l’utilisation du logo n’avait pas lieu d’être. Il s’est ensuite défendu en expliquant passer par une firme privée. « La remarque leur a été faite. Cette erreur, j’espère qu’elle ne se reproduira plus. C’est une chose qui peut arriver si vous confiez votre destin à une firme de communication. » Muriel Delcroix, peu convaincue, considère quant à elle que c’est de la responsabilité du bourgmestre de vérifier le contenu des vidéos et souhaite que les 3 secondes soient supprimées.


Emeline Hennequin