Trafic autour de Pairi Daiza : une pétition pour obtenir la mise en circulation locale du village de Gages

176 signatures ont été récoltées et portées devant le conseil communal.
Récemment, l’ASBL brugelettoise "Protection et libertés" contestait la mise en circulation locale du village de Cambron-Saint-Vincent, dans l'entité de Lens, estimant que le trafic lié à Pairi Daiza se reportait sur le village de Gages notamment, et avait porté l’affaire en justice. Le tribunal avait finalement donné raison à la commune de Lens. Reste donc que certains estiment que cette affaire pourrait faire jurisprudence et il n’en fallait pas plus pour que des Gageois lancent une pétition afin d’obtenir eux aussi la mise en circulation locale de leur village. 176 signatures ont ainsi pu être récoltées en quelques jours et le dossier a été évoqué lors du conseil communal.
Pour le bourgmestre, qui a pris conseil auprès du SPW, si la solution soulagerait bel et bien le village de Gages, il faut toutefois en mesurer les conséquences. Selon lui, le trafic se reporterait inévitablement sur Brugelette. Outre le fait de passer devant différents établissements scolaires et de traverser un passage à niveau, le bourgmestre met en avant le fait que le trafic déboucherait sur la N56, déjà très encombrée, par un carrefour dont l’aménagement rend difficile l’insertion dans la circulation.
Une situation différente
Michel Niezen, qui fait partie de l’ASBL « Protection et libertés » rappelle qu’aujourd’hui, aucun règlement sur lequel se prononcer n’est encore rédigé. Cela renvoie donc le dossier au conseil communal … du mois d’août. Le conseiller communal explique également que le contexte est différent. A Lens, des comptages ont été réalisés pour justifier la décision prise par la commune. Or, du côté de Gages, on ne possède pas ces données. Et de conclure « que la décision de Lens est propre à sa situation et n’est donc pas transposable. Même si je sais que beaucoup de Gageois ne seront pas contents, dire que Gages peut bénéficier des conclusions de Lens, c’est les leurrer ».
Nicolas Jacquet