Début des négociations jeudi aux «Trois Suisses»

Dans le cadre de la procédure Renault, la négociation va commencer ce jeudi en fin d'après-midi entre les syndicats et la direction des "Trois Suisses" à Tournai. Lors de cette réunion, le front commun syndical va déposer auprès de la direction française de l'entreprise un cahier de revendications, fruit de plusieurs mois d'entretiens.

 

Les syndicats ont rencontré mercredi matin la direction française des "Trois Suisses" ainsi que certains directeurs locaux lors d'une dernière réunion d'information. "C'est la fin des échanges, de la première phase Renault. Nous passons à présent à la négociation. Nous tenons à entamer la suite de la procédure avant le 15 juillet, date à laquelle certains directeurs locaux vont quitter l'entreprise", explique Jean Peeters, permanent du SETCA. De la rencontre de ce matin, il ressort que si le traitement brut des belges est plus important que celui de leurs homologues français, la taxation en Belgique est cependant plus forte. Il y aurait donc une perte financière pour les travailleurs de Tournai qui iraient dans la nouvelle usine du groupe à Hem, dans le Nord de la France. Bien que plus strictes, les horaires seraient similaires, de 6h à 13h et de 13h à 20h, avec cependant l'obligation de travailler un samedi sur deux. Or, jusqu'à ce jour, les travailleurs opérant à Tournai avaient un contrat portant sur cinq jours par semaine! Selon les syndicats, le travail serait plus avantageux en France, en ce qui concerne les conditions et les horaires, mais réduirait le salaire des ouvriers belges.