«Olivier Vandecasteele allait être condamné à mort» : le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne justifie le recours à l'article 167 de la Constitution
Le gouvernement s'est expliqué sur la libération de l'humanitaire tournaisien.
Ce jeudi, le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne a expliqué à la Chambre pourquoi le gouvernement avait eu recours à l'article 167 de la Constitution plutôt que d'utiliser le traité de transfèrement avec l'Iran pour libérer Olivier Vandecasteele.
"Nous avions des informations selon lesquelles Olivier Vandecasteele allait être condamné à mort", a-t-il indiqué face aux parlementaires.
Vincent Van Quickenborne a aussi expliqué qu'il existait une menace d'arrestations arbitraires de Belges en Iran ou dans des pays amis du régime et que, selon les services de sécurité, grâce à la libération d'Assadolah Assadi cette menace a diminué. "Le sort de Monsieur Vandecasteele était lié au sort de ce diplomate. C'est la réalité. Ceux qui disent autre chose ne connaissent pas le dossier".
Rédaction en ligne